

En plein Champsaur, dominant la vallée du Drac, Saint-Laurent-du-Cros peut nous sembler anodin. Pourtant Saint-Laurent-du-Cros recèle des marais importants pour la faune et la flore ainsi que les vestiges de cette voie de chemin de fer qui ne sera jamais terminée et restera fantôme. Attention le train fantôme va passer, et vous pourrez le voir ou l'entendre, une nuit sans lune, en février, et seulement si vous êtes près de la ligne à minuit précise.
Le train fantôme est ponctuel, soyez-le aussi !

Découvrez la carte du territoire concerné.
La qualité de leurs cartes étant remarquable, nous avons réalisé lien vers les cartes de l'Institut Géographique National - IGN pour la France, et vers Yandex pour les autres pays.
Vous sélectionnerez l'échelle de la carte en fonction des activités prévues ; plutôt cartes à petite échelle si vous rayonnez large ; plutôt grande échelle si vous recherchez le détail.
Quelques photographies vous permettant de jeter un premier coup d'œil sur la commune ou ses paysages...
Toutes les photographies présentées sont réalisées sans manipulations informatiques, ajouts, rectifications, ou autre artifice déformant la réalité des lieux.
Elles sont aussi le fait d'amateurs et sont donc à la portée de chacun d'entre nous.
Saint-Laurent-du-Cros, en vivaro-alpin Sant-Laurenç-dos-Cròs, est attesté en 1152 sous la forme latine Santus Laurencius puis en 1179 avec Ecclesia de Santii Laurencii. Le Cros est hameau attesté en 1377 sous la forme Crossum.
Un Cròs, en occitan, correspond à un creux et se retrouve avec moult sens allant de la fosse à fumier - en Ariège, au berceau de bébé dans d'autres régions. Ici, il semble que ce Cròs soit une doline peu profonde et fertile.

Saint-Laurent-du-Cros porte:
de gueules à une épée d'or, la pointe en bas posée en bande, accostée de deux dauphins d'or crêtés, barbés, lorés, peautrés et oreillés de sable
Sauf faits de guerre, catastrophes naturelles ou destructions massives et volontaires, le patrimoine architectural d'une commune est reflet de la richesse de son passé. Ce patrimoine peut aussi être patrimoine naturel ; il est alors don remarquable lié à la nature et ses grandeurs.
Nous vous laissons le découvrir en suivant ce lien sur le patrimoine de Saint-Laurent-du-Cros

Une brave femme d'Accolay ou de ses environs, en département de l'Yonne et en des temps anciens avait deux coqs, braves et belles bêtes. Un rebouteux refusé pour traiter l'entorse de sa fille ensorcela les coqs par vengeance : ils ne chantaient plus au lever du soleil.
Ne sachant que faire, elle se rendit chez le maître d'école qui lui conseilla de leur faire avaler du froment cueillit au lever de lune. La femme usa du conseil et fit avaler ce froment à ses coqs. Dès le lendemain, les coqs, dressés sur leurs ergots, reprenaient leurs bonnes habitudes et réveillaient la maisonnée à la pointe du jour.
Vous connaissez maintenant la technique !

Longtemps, jusqu'à la fin de l'Ancien Régime en 1789, les coutumes locales régentaient la vie des communautés villageoises ou urbaines. Elles étaient souvent fruit de chartes signées avec un seigneur d'autrefois, ou résultats des us passés qui étaient devenus lois communes.
Les droits de passages étaient fortement réglementés, et bien sûr taxés dans la foulée ; cela était le cas de Barrême, petite commune des Alpes-de-Haute-Provence, en France...

Le Chemin à la Reine est témoin d'une terrible chasse les nuits de septembre et d'octobre ; une meute infernale aboie tout au long de ce vieux chemin et ses hurlements glacent les os des plus courageux. Après s'être séparés en deux bandes, la meute se tait alors, un groupe se dirigeant vers les bois de Rédurin et l'autre courant sus vers Conquerel à travers les landes de Lugançon. Cette meute est formée de seigneurs impies qui chassèrent les dimanches au lieu d'aller à la messe. Le plus cruel d'entre eux s'appelle Gallery.
Il est à éviter sous peine de morsures effroyables !
Né dans la commune ou non, il fut connu pour ses écrits.
Inspiré par Saint-Laurent-du-Cros ou non, il fut charmé par quelque paysage, ému par des sentiments ou sensible à quelque personne, et laissa s'exprimer la muse pour écrire quelques belles lettres malheureusement devenues souvent trop peu connues.
Nous souhaitons vous les faire découvrir ou redécouvrir à travers la page poétique que vous ouvrirez en cliquant ce lien...
Habitants de Saint-Laurent-du-Cros, ils ont accepté de prendre librement la plume et nous parler de leur lieu de vie.
Il nous semble important de donner la parole aux habitants et leur permettre de partager leurs ressentis, sentiments, souvenirs et autres.
Nous les remercions pour leur participation et partage.
Les Beaux-Arts sont nourriture de l'Âme...
Les Beaux-Arts comme définis par le Dictionnaire de l'Académie Française, sont l'ensemble des arts majeurs ou simplement des arts, soit la peinture, la sculpture, la gravure, l’architecture, appelées aussi arts plastiques, auxquelles s’ajoutent la musique et la danse.
Via ce lien, vous découvrirez une œuvre, sculpture ou peinture, et un court texte la concernant.
La cuisine a toujours influencé l'Homme et ce, depuis la nuit des temps.
Si nos aïeux, tout comme nous, aimaient faire bonne table et bonne chair, leurs recettes et mode de cuisiner ont terriblement changé ; nos goûts aussi...
Voici donc une recette ancienne ou actuelle telle qu'elle se cuisine ou pouvait se cuisiner dans nos bourgs, nos villages, ou ailleurs...

⤇ Disputes à Trézilidé
En Bretagne, comme en France, la guerre politique religieuse est déclarée. Trézilidé, commune léonarde de Bretagne en département de Finistère, n'échappa à cette guerre voyant s'affronter laïcards et calotins.
Les biens de l'Église se voyant confisqués par l'État - bien qu'ils fussent payés par les fidèles, nombreuses oppositions naquirent. Elles furent parfois violentes, toujours fermes oppositions populaires parfois réprimés vigoureusement par les gendarmes ou la troupe. La mairie de Trézilidé ayant surévalué le presbytère vit colère du Recteur, l’abbé Jules Havas, monté en chaire dénonça vigoureusement les faits en attaquant le maire et conseil municipal ; mal lui en prit !
Tous au Tribunal, l'affaire se dégonfla et chacun, mettant de l'eau dans son vin, rentra chez soi quand le Tribunal se déclara incompétent.
Nous étions à Trézilidé le 2 février 1912 !
Chants de travail, de veillée, berceuses ou chants à danser, ils ont toujours accompagné nos aïeux, leurs soirées et leurs veillées. Ces chants ne demandent qu'à vivre ou revivre à travers vous et vos amis ; n'hésitez donc pas à les chanter.
Nous vous invitons donc à cliquer l'image ou le lien pour accéder à la page concernant les chansons de Saint-Laurent-du-Cros ; si non trouvée, vous découvrirez un chant d'une autre région...
Nos fruits et légumes sont maintenant scientifiquement profilés et uniformisés pour tenir au frigo !
Il fut une époque passionnante où nos cultivars et variétés fruitières étaient d'une grande diversité de goûts, de couleurs et de formes.
Le mot pomologie n'intègre normalement que les fruits mais, ne devant oublier nos autres végétaux domestiques, nous avons intégré légumes et plantes sous cette rubrique.
Redécouvrez-les, plantez-les et mangez-les !
À Saint-Laurent-du-Cros ou ailleurs, elles se voyaient sur les murs ou panneaux d'affichages. Elle invitaient à acheter, vantaient un produit, ou étaient support d'un message quelconque pouvant être information de santé publique, d'appel à soutien au pays en cas de guerre, ou invitations au voyage...
Maintenant, les mots Réclame et Publicité - mots bien français victimes de la langue invasive, sont remplacés par Communication.
C'est bien dommage !

Moine - XI° siècle
Moine dans un monastère qui périclitait, les six derniers moines le choisirent comme abbé de leur abbaye basée à Nogent-sur-Marne. Dynamique, Geoffroy relance ce monastère qui devient florissant. Devenu Évêque d'Amiens, écrasé de soucis liés aux seigneurs du coin qui menaient vie impossible aux habitants de la ville, il se retire en Grande Chartreuse. Calme de courte durée car il doit revenir à ses fonctions à Amiens. Il meurt à Soissons quelques mois après. Le rejetant, aucun membre du clergé d'Amiens ne réclamera son corps.

⤇ La bohème - Année 1895
Deux bohèmes ont assisté à une course hippique renommée.
- Voilà le Grand Prix couru. Tout le monde a filé. À part nous deux, il n’y a plus personne à Paris.
- Alors, il faut croire que j’ai une vraie guigne car tout à l’heure encore je suis tombé sur un créancier !
Nous remercions les différents contributeurs de Saint-Laurent-du-Cros.
Ils participent avec des photographies récentes ou anciennes, avec des informations, des écrits personnels ou des pistes de recherches.
Leur aide est précieuse et ce travail mémoriel se construit grâce à leurs partages.
Un grand merci à tous et toutes !