
LA FARA
( LA FARE-EN-CHAMPSAUR )

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La Fare-en-Champsaur
■ Le dolmen disparu
La Fare-en-Champsaur voyait la présence de dolmens sur son territoire.
Datés du Néolithique, ils étaient souvent lieu de culte pré-chrétiens qui irritaient fortement le Clergé de l'époque.
Plutôt que de se fatiguer à détruire et saccager ces sites, comme en 1870 à Louisfert, et surtout quand ce lieu de culte pré-chrétien était trop chevillé au cœur et âmes des habitants, les membres du Clergé firent le choix de le christianiser comme cela fut le cas à Notre-Dame de Bois Vert.
La Fare-en-Champsaur

- Français: La Fare-en-Champsaur
- Occitan: La Fara
( Occitan ) - Population: 400
Gentilé: farassons - Type: Commune
- Superficie: 10,27 km²
Densité: 38.95 hab/km²
- Latitude: 44°40'0" N
Longitude: 6°4'0" E
- Latitude: 44.666698" N
Longitude: 6.066670
- pages: 20
⌘ Le dolmen disparu
Comme tous les terroirs, La Fare-en-Champsaur voyait la présence de dolmens sur son territoire. Datés du Néolithique, ils étaient souvent lieu de culte et dévotion pré-chrétiennes qui irritaient fortement les adeptes du Christianisme, dévôts et surtout le Clergé de l'époque. Plutôt que de se fatiguer à détruire et saccager ces sites, comme en 1870 à Louisfert, et surtout quand ce lieu de culte pré-chrétien était trop chevillé au cœur et âmes des habitants, les membres du Clergé firent le choix de la christianiser.
La chapelle Notre-Dame du Bois-Vert est probablement liée à la christianisation de ces lieux. En 1840, un dolmen de taille impressionnante, ancien tumulus dont la terre le recouvrant avait disparu, existait encore et était à demi enfoui près de la chapelle. Les pierres de ce dolmen servirent à la construction du mur du cimetière et aux terrassements divers entourant les lieux.
◎ La Fare-en-Champsaur joue de malchance
Toujours vers 1840, et cela conforte l'ancienneté des cultes sur le site de la chapelle Notre-Dame du Bois-Vert, un éboulement se produisit à la suite de fortes pluies, au sud de la chapelle. Cet éboulement fit apparaître une quantité considérable d'objets en bronze de toutes espèces ; il y avait, en autre, un grand lit, sans doute mortuaire, pesant plus de douze livres.
Le découvreur, inconscient du patrimoine qu'il venait de découvrir, s'empressa de le vendre à un chaudronnier qui en fit des casseroles et autres chaudrons, ultra-modernes de l'époque.
Un médecin de Saint-Bonnet, le docteur Nicolas, souhaita s'en porter acquéreur mais cela était déjà trop tard !


