Keryado

Les Morts aux guerres
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 Keryado: Soir sur le Scorff et le château de Tréfaven

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■   Le Monument aux Morts



Le souvenir des Morts est la Force des Vivants

Le Monument aux Morts de Keryado voit le nom des morts habitant la commune décédés lors des conflits engageant notre pays.

Sur le monument vous retrouvez les noms et prénoms des soldats morts aux guerres et habitant la commune ; il peut donc y avoir certains noms absents du Monument mais présents dans notre liste car nés à Keryado mais vivant dans une autre commune lors de leur appel aux Armées.

Nous avons regroupé tous les morts dans une liste commune classée par ordre alphabétique. La ville de naissance est spécifiée pour les habitants nés hors territoire communal.

Keryado

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  • FrançaisKeryado
  • BrezhonegKeriadoù
    ( Breton )
  • Population58 100 hab.
    GentiléKeryadins
  • Superficie17,48 km²
  • Densité3323.8 hab./km²
  • Latitude47° 46 '43" N°
    Longitude3° 23 '20" W°
  • Latitude47.761931°
    Longitude-3.388799°


⌘ Morts natifs ou domiciliés à Keryado

Keryado

Situé au centre du cimetière de l'ancienne commune, au cœur des tombes familiales, le Monument aux morts de Keryado fut érigé en 1921 d'après les projets d'un certain Pierre Lorenzi. Un obélisque porte une plaque de marbre blanc sur chaque face ; sous l'arme dans laquelle servait le soldat, une longue liste égrène le nom des 193 morts de l'ancienne commune de Keryado ainsi que leur grade. Situées sur le fût du monument, d'autres plaques de marbres nous font connaître les noms des morts de 1939-1945 dont celui de Théophile Kerlir, torturé et fusillé à Kerfany-les-Pins en Moélan ; son corps fut rapatrié par sa famille originaire du Bourgneuf, alors des fermes, et enterré décemment en ce cimetière.

Au sommet de l'édifice, un buste de soldat portant drapeau. Le monument est entouré de quatre mâts voyant drapeau français. Six obus liés par une chaine délimitent le carré sacré de la Mémoire. De chaque côté, dirigés vers l'entrée du cimetière, deux crapouillots montent la garde et protègent la mémoire de ces hommes, tous trop jeunes pour être sacrifiés aux autels des États.

⤇  99 soldats nés ou vivant dans la commune et décédés de faits de guerre sur un total de 11648 intégrés dans notre base mémorielle ; soit 0.85%



■   Les Morts aux guerres

  • Dravalen Édouard-Jean
    3° RACol - 2° Canonnier-Servant - Mort pour la France à Chuignes
  • Kerdavy Vincent-Marie
    62° RI - Soldat - Mort pour la France au Bois de la Marfée, à Cheveuges
  • Guilleret Émile-Henri
    9° BCM - Soldat - Mort pour la France aux Combats près de MaMetz
  • Daouphars Amédée-Joseph
    65° RI - 2° Classe - Mort pour la France à Douaumont
  • Le Navenant Henri
    118° RI - 2° Classe - Mort pour la France à Fère-Champenoise
  • Riou Joseph-Marie-François
    118° RI - Soldat - Mort pour la France - Fièvre scarlatine, décédé à l'hôpital mixte de Quimper
  • Le Oué, dit Le Couay Firmin-Émile-Désiré-Ernest
    Royale - Quartier-Maître Timonier - Mort pour la France sur la passerelle, à bord de L'Augustin Normand par éclats de bombe d'avion allemand Neuville-Vitasse
  • < Morts aux guerres de Keryado >


⤇  Les mentions

  • Blessure de guerre => le soldat n'est pas mort sur le coup mais de ses blessures. Il peut avoir été évacué ou non, ou être mort à l'hôpital ou ambulance qui sont souvent indiqués.
  • Disparu => le soldat est parti puis disparaît sans laisser de traces. Il peut avoir été explosé par un obus, être prisonnier mais aussi déserteur ; il va de soit que l'immense majorité des disparus sont morts au combat sans laisser de traces identifiables.
  • Maladie contractée en service => le soldat est mort à l'hôpital; En 1918, la broncho-pneumonie, ou pneumonie, ou maladie contractée en service, est de loin la mention la plus courante ; cela désigne la léthale grippe espagnole pour les deux premiers cas, et cette maladie dans l'immense majorité de la dernière mention.
  • Mort pour la France => le soldat est mort en service ou pour cause de service, de maladie, blessures ou autre, son décès peut être postérieur à 1918
  • Non mort pour la France => le soldat est mort pendant ou après guerre, pour une cause extérieure au conflit - suicide, mutinerie, maladie extérieure ; son décès peut être postérieur à la fin du conflit.
  • Tué à l'ennemi => le soldat est mort au combat, sur le champ de bataille ; sur le coup ou non mais avant d'être évacué.

⤇  Quelques maladies de soldat

  • Pied de tranchée => Maladie bien décrite lors du 1° conflit mondial. Liée à l'exposition des pieds à un milieu humide et froid jusqu'à 16° C. Le soldat ressent des douleurs et enflures aux pieds et jambes, ceci lié à une mauvaise vascularisation des tissus. Non traité rapidement, ce syndrôme qui peut apparaître en un jour, entraine des lésions, ulcères pouvant aller à gangrène et mortelle septicémie.

⤇  Les Monuments aux Morts

Les Monuments aux Morts rappellent les soldats morts pour le pays lors des derniers conflits. C'est la guerre franco-prussienne de 1870-1871 qui verront apparaître les premiers Monuments aux Morts du pays.

Toutes les communes de France ou presque voient leur monument édifié après la guerre de 1914-1918. L'épitaphe la plus courante est Morts pour la France sauf l'Alsace-Lorraine qui grave un Morts à la Guerre bien compréhensif.

Les Monuments aux Morts sont souvent oubliés lors de nos visites ; pourtant ils sont tranche d'Histoire importante et douloureux rappel des folies humaines.

Par cette page, nous tentons de redonner existence à ces hommes et lutter contre ces vents de l'oubli qui les efface.

Ayons mémoire et respect pour ces hommes qui donnèrent leur vie pour le Pays.