La Chapelle-en-Valgaudemar

Les Morts aux guerres
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 La Chapelle-en-Valgaudemar: Le refuge du Gioberney

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■   Le Monument aux Morts



Le souvenir des Morts est la Force des Vivants

Le Monument aux Morts de La Chapelle-en-Valgaudemar voit le nom des morts habitant la commune décédés lors des conflits engageant notre pays.

Sur le monument vous retrouvez les noms et prénoms des soldats morts aux guerres et habitant la commune ; il peut donc y avoir certains noms absents du Monument mais présents dans notre liste car nés à La Chapelle-en-Valgaudemar mais vivant dans une autre commune lors de leur appel aux Armées.

Nous avons regroupé tous les morts dans une liste commune classée par ordre alphabétique. La ville de naissance est spécifiée pour les habitants nés hors territoire communal.

La Chapelle-en-Valgaudemar

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  • FrançaisLa Chapelle-en-Valgaudemar
  • OccitanLa Chapella-en-Gaudemar
    ( Occitan )
  • Population100 hab.
    Gentiléchapellains
  • Superficie108,02 km²
  • Densité0.93 hab./km²
  • Latitude44° 49 '1" N°
    Longitude6° 12 '41" E°
  • Latitude44.817001°
    Longitude6.194730°


⌘ Morts natifs ou domiciliés à La Chapelle-en-Valgaudemar

La Chapelle-en-Valgaudemar

Situé dans l'église paroissiale, la mémoire des sacrifiés de la première guerre mondiale est une plaque de marbre aux noms gravés d'or. Une croix portant un Christ surmonte la plaque mémorielle. Elle est posée sur un chevron sous lequel sont gravés les dates de début et fin du conflit: 1914 - 1918. Juste sous ces dates, mortelles et douloureues pour des millions d'hommes et de familles, une croix de guerre 1914-1918 sous laquelle deux branches de lauriers rappellent le courage des jeunes dont les noms vont suivre. Le nom des jeunes chapellins tombés sont inscrits dans un cartouche délimité par un liseré doré gravé dans le marbre. Certains monuments indiquent le grade des soldats morts durant cette guerre; ce n'est pas le cas pour La Chapelle-en-Valgaudemar. Tous sont égaux devant la mort et les noms sont classés par date de décès croissant.

Le lieu du décès est aussi indiqué et nous permet de voir qu'un jeune chapellin s'est retrouvé en Turquie asiatique, engagé dans la bataille de Kumkale, fort turc et toujours base militaire de l'armée turque. Cette plaque est aussi riche d'une information lourde de signification: la guerre ne se termine pas à 11 heures, le 11° jour du onzième mois de 1918; elle continue pour beaucoup et tue longtemps après. On estime à 500.000 hommes le nombre de décès directement imputables aux faits de guerre, rien que pour les européens et les premières années de paix retrouvée; sans parler des gueules cassées et autres traumatisés pour qui les souffrances de guerre ne se termineront qu'avec leur mort. Les armes se taisent mais la guerre longtemps encore; cette plaque le montre avec justesse.

TÉpitaphe: La Chapelle, à ses enfants morts pour la France

⤇  7 soldats nés ou vivant dans la commune et décédés de faits de guerre sur un total de 11648 intégrés dans notre base mémorielle ; soit 0.06%



■   Les Morts aux guerres

  • Vincent Louis-Étienne
    284° RI - 2° Classe - Mort pour la France Mort de ses blessures de guerre à l'hôpital auxiliaire N° 12 de Marseille
  • Catelan Frédéric-Étienne
    28° BCP - 2° Classe - Mort pour la France au Schnepfenriedkopf, à Sondernach
  • Armand Martin dit Jourdan
    36° RIC - 2° Classe - Mort pour la France Natif de Barret-le-Haut - Tué à l'ennemi à Sommepy-Tahure
  • Vincent Abel-Francois
    63° BCP - Soldat - Mort pour la France à Maurepas
  • < Morts aux guerres de La Chapelle-en-Valgaudemar >


⤇  Les mentions

  • Blessure de guerre => le soldat n'est pas mort sur le coup mais de ses blessures. Il peut avoir été évacué ou non, ou être mort à l'hôpital ou ambulance qui sont souvent indiqués.
  • Disparu => le soldat est parti puis disparaît sans laisser de traces. Il peut avoir été explosé par un obus, être prisonnier mais aussi déserteur ; il va de soit que l'immense majorité des disparus sont morts au combat sans laisser de traces identifiables.
  • Maladie contractée en service => le soldat est mort à l'hôpital; En 1918, la broncho-pneumonie, ou pneumonie, ou maladie contractée en service, est de loin la mention la plus courante ; cela désigne la léthale grippe espagnole pour les deux premiers cas, et cette maladie dans l'immense majorité de la dernière mention.
  • Mort pour la France => le soldat est mort en service ou pour cause de service, de maladie, blessures ou autre, son décès peut être postérieur à 1918
  • Non mort pour la France => le soldat est mort pendant ou après guerre, pour une cause extérieure au conflit - suicide, mutinerie, maladie extérieure ; son décès peut être postérieur à la fin du conflit.
  • Tué à l'ennemi => le soldat est mort au combat, sur le champ de bataille ; sur le coup ou non mais avant d'être évacué.

⤇  Quelques maladies de soldat

  • Pied de tranchée => Maladie bien décrite lors du 1° conflit mondial. Liée à l'exposition des pieds à un milieu humide et froid jusqu'à 16° C. Le soldat ressent des douleurs et enflures aux pieds et jambes, ceci lié à une mauvaise vascularisation des tissus. Non traité rapidement, ce syndrôme qui peut apparaître en un jour, entraine des lésions, ulcères pouvant aller à gangrène et mortelle septicémie.

⤇  Les Monuments aux Morts

Les Monuments aux Morts rappellent les soldats morts pour le pays lors des derniers conflits. C'est la guerre franco-prussienne de 1870-1871 qui verront apparaître les premiers Monuments aux Morts du pays.

Toutes les communes de France ou presque voient leur monument édifié après la guerre de 1914-1918. L'épitaphe la plus courante est Morts pour la France sauf l'Alsace-Lorraine qui grave un Morts à la Guerre bien compréhensif.

Les Monuments aux Morts sont souvent oubliés lors de nos visites ; pourtant ils sont tranche d'Histoire importante et douloureux rappel des folies humaines.

Par cette page, nous tentons de redonner existence à ces hommes et lutter contre ces vents de l'oubli qui les efface.

Ayons mémoire et respect pour ces hommes qui donnèrent leur vie pour le Pays.