

Champcella est maintenant une bien calme commune rurale des Hautes-Alpes; il ne fut pas toujours le cas.
Située sur la Voie Domitienne reliant l'Italie et Rome - tous les chemins y mènent, à la Péninsule Ibérique via la Gaule narbonnaise, la Via Domitia voyait la présence d'une étape à Rama, située sur le territoire de la commune.
Avec des altitudes allant de 900 à 3100 mètres, Champcella vous permet aussi de longues et passionantes randonnées; ainsi que beaucoup de suées...

Découvrez la carte du territoire concerné.
La qualité de leurs cartes étant remarquable, nous avons réalisé lien vers les cartes de l'Institut Géographique National - IGN pour la France, et vers Yandex pour les autres pays.
Vous sélectionnerez l'échelle de la carte en fonction des activités prévues ; plutôt cartes à petite échelle si vous rayonnez large ; plutôt grande échelle si vous recherchez le détail.
Champcella, francisation de Champcelat, se retrouve au XIII° siècle dans le cartulaire de l'abbaye de Valbonne sous la forme latinisée Forestum de Chancelata - Forêt de Champcella.
Les toponymistes donnent à Champcella un sens initial d'abri fermé, maison d'alpage où se gardait les récoltes à l'abri ; nous retrouvons d'ailleurs toujours le mot français cellier.

Champcella porte:
parti: d'or à une clef de gueules posée en pal; d'azur à un rocher d'argent, d’un bourg, bâti au pied du rocher, composé d’une église et de plusieurs maisons du même, essorées de sable, au pied duquel coule une rivière aussi d'argent
Sauf faits de guerre, catastrophes naturelles ou destructions massives et volontaires, le patrimoine architectural d'une commune est reflet de la richesse de son passé. Ce patrimoine peut aussi être patrimoine naturel ; il est alors don remarquable lié à la nature et ses grandeurs.
Nous vous laissons le découvrir en suivant ce lien sur le patrimoine de Champcella

Une brave femme d'Accolay ou de ses environs, en département de l'Yonne et en des temps anciens avait deux coqs, braves et belles bêtes. Un rebouteux refusé pour traiter l'entorse de sa fille ensorcela les coqs par vengeance : ils ne chantaient plus au lever du soleil.
Ne sachant que faire, elle se rendit chez le maître d'école qui lui conseilla de leur faire avaler du froment cueillit au lever de lune. La femme usa du conseil et fit avaler ce froment à ses coqs. Dès le lendemain, les coqs, dressés sur leurs ergots, reprenaient leurs bonnes habitudes et réveillaient la maisonnée à la pointe du jour.
Vous connaissez maintenant la technique !

Longtemps, jusqu'à la fin de l'Ancien Régime en 1789, les coutumes locales régentaient la vie des communautés villageoises ou urbaines. Elles étaient souvent fruit de chartes signées avec un seigneur d'autrefois, ou résultats des us passés qui étaient devenus lois communes.
Les droits de passages étaient fortement réglementés, et bien sûr taxés dans la foulée ; cela était le cas de Barrême, petite commune des Alpes-de-Haute-Provence, en France...

Autrefois, quand l'Enfer était réalité pour les esprits, le Démon, Roi des Enfers, avait cour et palais, ducs, marquis, comtes et armées organisées.
Tous ces démons avaient nom, description et habillement. Abaddon est l'un d'eux et, comme les démons se déplacent librement, il peut aussi se balader à Champcella.
Nous souhaitions vous mettre en garde !
Né dans la commune ou non, il fut connu pour ses écrits.
Inspiré par Champcella ou non, il fut charmé par quelque paysage, ému par des sentiments ou sensible à quelque personne, et laissa s'exprimer la muse pour écrire quelques belles lettres malheureusement devenues souvent trop peu connues.
Nous souhaitons vous les faire découvrir ou redécouvrir à travers la page poétique que vous ouvrirez en cliquant ce lien...
Habitants de Champcella, ils ont accepté de prendre librement la plume et nous parler de leur lieu de vie.
Il nous semble important de donner la parole aux habitants et leur permettre de partager leurs ressentis, sentiments, souvenirs et autres.
Nous les remercions pour leur participation et partage.
Les Beaux-Arts sont nourriture de l'Âme...
Les Beaux-Arts comme définis par le Dictionnaire de l'Académie Française, sont l'ensemble des arts majeurs ou simplement des arts, soit la peinture, la sculpture, la gravure, l’architecture, appelées aussi arts plastiques, auxquelles s’ajoutent la musique et la danse.
Via ce lien, vous découvrirez une œuvre, sculpture ou peinture, et un court texte la concernant.

⤇ Le :. Massé
Un de nos amis nous communique les notes suivantes sur le F.·. Massé, qui a en ce moment le triste honneur de tenir le record de la férocité dans la guerre à la Liberté:
Ce massé, vénérable d'une loge maçonnique de Nevers, avait réuni il y a quelques jours les instituteurs de son département. La Croix de Nevers raconte que le député-tabou avait promis de l'avancement aux seuls instituteurs qui ne feraient pas baptiser leurs enfants, se marieraient civilement et donneraient, par testament, des ordres à leurs héritiers pour se faire enterrer de même.
Cependant, les parents de ce Massé sont d'excellents catholiques qui distribuent le pain bénit dans l'église de leur paroisse de la Nièvre.
Détail particulier:
M. Massé a été réformé pour ce motif grave: Ongle incarné !
LA CROIX - 19 juin 1903
Nous sommes en pleine guerre politique pour la séparation de l'Église et de l'État. F:. signifie Franc-Maçon et le député concerné est Alfred Massé (1870 - 1920). L'Église et l'État seront séparés en 1905.
La cuisine a toujours influencé l'Homme et ce, depuis la nuit des temps.
Si nos aïeux, tout comme nous, aimaient faire bonne table et bonne chair, leurs recettes et mode de cuisiner ont terriblement changé ; nos goûts aussi...
Voici donc une recette ancienne ou actuelle telle qu'elle se cuisine ou pouvait se cuisiner dans nos bourgs, nos villages, ou ailleurs...

⤇ L'Évêque et le Seigneur
Nos aïeux se disputaient aussi comme des chiffonniers pour quelques arpents, quelques chiffons ou quelques revenus.
Jacques Gelu, doux Évêque de Gap, et Isnard de Beaufort, bon seigneur de Bréziers, communes des Hautes-Alpes, se disputaient dîmes et bénéfices de la paroisse. Leurs gens en venaient aux mains et partageaient plaies, horions et bosses. Le tribunal de Dignes trancha, l'Évêque gagna et Isnard créa san doute une nouvelle taxe !
Chants de travail, de veillée, berceuses ou chants à danser, ils ont toujours accompagné nos aïeux, leurs soirées et leurs veillées. Ces chants ne demandent qu'à vivre ou revivre à travers vous et vos amis ; n'hésitez donc pas à les chanter.
Nous vous invitons donc à cliquer l'image ou le lien pour accéder à la page concernant les chansons de Champcella ; si non trouvée, vous découvrirez un chant d'une autre région...
Nos fruits et légumes sont maintenant scientifiquement profilés et uniformisés pour tenir au frigo !
Il fut une époque passionnante où nos cultivars et variétés fruitières étaient d'une grande diversité de goûts, de couleurs et de formes.
Le mot pomologie n'intègre normalement que les fruits mais, ne devant oublier nos autres végétaux domestiques, nous avons intégré légumes et plantes sous cette rubrique.
Redécouvrez-les, plantez-les et mangez-les !
À Champcella ou ailleurs, elles se voyaient sur les murs ou panneaux d'affichages. Elle invitaient à acheter, vantaient un produit, ou étaient support d'un message quelconque pouvant être information de santé publique, d'appel à soutien au pays en cas de guerre, ou invitations au voyage...
Maintenant, les mots Réclame et Publicité - mots bien français victimes de la langue invasive, sont remplacés par Communication.
C'est bien dommage !

Saint - VI° siècle
Originaire d'Irlande ou d'Écosse, Sidoine, aussi connu sous le nom de Saens, fut capturé par des pirates, sans doute saxons, puis vendu aux moines de l'Abbaye de Jumièges qui rachetait les prisonniers. Lui ayant rendu la liberté, il devint moine en cette abbaye puis, après plusieurs années, alla édifier l'Abbaye de Saint-Saens maintenant disparue. De ce monastère est née la commune de Saint-Saens, en Seine-Maritime.

⤇ Sacré cossard - Année 1895
Certains, quand ils ont pris leur courage à deux mains, ne peuvent même plus tourner les pages d'un livre ; Jean Lacosse est de ceux-là et en est fier. Il écrivait à une de ses amies ce post-scriptum:
- Enfin, ma chère Amie, je pousse la paresse à ce point que quand, dans la rue, je lis en me promenant un livre dont j’ai coupé les pages d’avance, j’attends qu’il vienne un peu de vent pour me les tourner...
Nous remercions les différents contributeurs de Champcella.
Ils participent avec des photographies récentes ou anciennes, avec des informations, des écrits personnels ou des pistes de recherches.
Leur aide est précieuse et ce travail mémoriel se construit grâce à leurs partages.
Un grand merci à tous et toutes !