Côtes d'Armor

Étymologies et toponymes
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 Binic-Étables-sur-Mer: Binic, commune de Bretagne...

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■ Côtes d'Armor: Étymologies et toponymes

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes.

Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naître nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons ces néo-toponymes passe-partout, tristes, effrayants et déprimants appliqués sans réflexion à des lieux chargés de belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé

Côtes d'Armor

Côtes d'Armor
  • Département: Côtes d'Armor
  • Département: Aodoù an Arvor
  • Population: 542 573 hab.
    Gentilé: Costarmoricains
  • Superficie: 6 878,00 km²
    Densité: 78.89 hab./km²
  • Latitude: 48°31'49" N
    Longitude: 2°46'51" W
  • Latitude: 48.513658" N
    Longitude: -2.76405

⌘ Côtes d'Armor: Étymologies et toponymes

⟾ Le département

Le département des Côtes d'Armor s'appelait Côtes-du-Nord jusqu'au 27 février 1990, date à laquelle il changea de nom pour celui que nous connaissons actuellement.

La langue locale: Le Breton

La langue parlée dans le département était le Breton, langue celtique d'une immense richesse. Longtemps combattue par la République, cette langue a beaucoup perdu de ses locuteurs et est largement supplantée par le Français. Il existe néanmoins un fort courant celtisant et de nombreux jeunes se sont remis à apprendre et parler cette langue. Le succès des écoles bretonnes bilingues, dont les écoles Diwan en sont la partie la plus voyante, en est le plus beau témoignage. La prise de conscience de certains hommes politiques bretons, l'aide de la Région et du Département sont des soutiens indispensables à cette reconquête linguistique.

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◎ Toponymes communaux

  • Allineuc - Alineg

    Allineuc, en breton Alineg, signifie la lineraie - pièce de terre ensemencée avec du lin ; Al Lineg en breton.

    La culture du lin a longtemps revêtu une grande importance en Bretagne et, dès le XIV° - XV° siècle, devient l'objet d'un commerce international florissant. Importées de Courlande - Lettonie - les graines, semées en terre du Léon - Landivisiau, Saint-Thégonnec, Morlaix - sont, après teillage, dirigées dans la région de Quintin et Loudéac pour y être tissées...

  • Andel - Andel

    Andel, idem en Breton, Andè en Gallo, semble stable dans sa graphie et sa prononciation à travers les siècles. Andel apparaît dans les premiers écrits dès 1145 sous une orthographe identique. Ce toponyme est unique en Bretagne mais des proches semblent se retrouver en Espagne, avec un toponyme Andelos du II° siècle. Nous retrouvons aussi un Andelat et Andelot en France, ainsi que deux rivières: L'Andelot et l'Andelle pouvant pencher pour une racine liée au monde de l'eau ; cette hypothèse pouvant être liée au mot breton andon - source, humidité de la source.

  • Aucaleuc - Oskaleg

    Aucaleuc, en breton Oskaleg, signifie 'chardonneraie' et dérive de l'Ancien-Breton 'Oskal' signifiant chardon. En breton contemporain, 'Askol' est de sens identique; une chardonneraie serait sous la forme 'Askoleg'. Askol ne couvre pas tous les types de chardons, entre autre le panicaut maritime qui est appelé 'Irinjez Glas' ou 'Irinjez Aod'. Ce toponyme est attesté pour la première fois connue dans les écrits en 1184.

  • Bégard - Bear

    Bégard, en breton Bear, s'est développé autour d'un monastère originel et les français y ont rajouté un d qui n'a jamais existé en breton. Il semble que ce toponyme puisse rappeler l'existence de zones marécageuses en ces lieux. Nous retrouvons ce toponyme en 1130 avec un Begar, puis en 1202 et 1330 avec des formes identiques. Ce toponyme n'est pas à rapprocher du mot breton beg signifiant pointe, bec.

  • Belle-Isle-en-Terre - Benac'h

    Le Benac'h breton est devenu ce Belle-Isle-en-Terre que nous retrouvons en l'an 1224 sous la forme Belile et Belisle ou Belle-isle. L'année 1299 nous découvre un Benisse puis un Benigal en 1330. C'est en 1779 que la forme bretonne, la plus ancienne, apparaît dans les écrits avec un Benec'h.

    La situation particulière et caractéristique de la commune entre le Léguer et le Guic a impacté la naissance de ce toponyme.

  • Berhet - Berc'hed

    Berhet, en breton Berc'hed est attesté pour la première fois connue dans les écrits sous la forme Berrené. Ce toponyme dériverait de l'anthroponyme Brigit. D'origine irlandaise Brigit vécu au V° ou VI° siècle. Il est par contre impossible de certifier que ce toponyme dérive de la Brigit irlandaise ou d'une autre Brigit ayant habité en ces lieux et influé la toponymie par son charisme et sa présence.

  • Binic - Binig

    Les premières sources écrites connues de Binic sont datées de 1419, date à laquelle ce toponyme apparaît sous la forme Benic. Le cours d'eau arrosant Binic s'appelant an Ig en breton, L'Ic en français, et cet hydronyme sûrement antérieur aux premières constructions explique ce toponyme signifiant l'embouchure de l'Ic. En breton, la commune s'appelle Binig.

  • Binic-Étables-sur-Mer - Binig-Staol

    Binic-Étables-sur-Mer, en breton Binig-Staol, étant une commune nouvelle née le 1° mars 2016, vous pourrez consulter la rubrique toponymique concernant Binic et Étable-sur-Mer.

  • Bobital - Bowidel

    Bobital, en breton Bodwidel est attesté pour la première fois connue dans les écrits sous la forme francisée Bobital; nous étions au XIV° siècle. Ce toponyme dériverait de Bod, désignant une résidence, et Gwidel, que nous retrouvons dans le toponyme de la commune de Guidel. Wital est une variante de cet anthroponyme.

  • Bon-Repos-sur-Blavet - Berrepoz-ar-Blavezh

  • Boquého - Boskazoù

    Les premières sources écrites faisant mention de Boquého datent de 1198, date à laquelle nous trouvons ce toponyme sous la forme Botgadou. Ce toponyme dérive de Bot - demeure et de l'anthroponyme Cazou, sans doute un pentiern ou chef breton ayant imprimé son nom à cet habitat.

  • Bourbriac - Boulvriag

  • Bourseul - Boursaout

    Bourseul, en breton Boursaout, voit trois hypothèses s'affronter. L'une fait dériver Bourseul d'un anthroponyme latin Bursius; la seconde le ferait dériver du vieux-breton Borr que l'on retrouve en Irlandais, gallois -Bwr et cornique avec un sens de protubérance, bosse et Solt rappelant en ces lieux l'existence d'un domaine appartenant au fisc. La troisième hypothèse donnerait une origine pré-bretonne à Bourseul; son sens serait alors inconnu.

  • Bréhand - Brehant-Montkontour

    Bréhand, en breton Brehant-Monkontour est attesté en 1132 sous sa forme actuelle et serait un anthroponyme d'origine galloise; sans doute le nom du pentiern qui installa son clan en ces lieux.

  • Brélévénez - Berlevenez

  • Brélidy - Brelidi

  • Bringolo - Brengoloù

    Brengolo, en breton Brengoloù, est attesté en 1634 sous la forme Brigolu; nous le trouvons sous la forme Bringollou en 1608. Ce toponyme dérive de l'ancien breton Bren - colline et Gouloù - lumière. Installé sur une colline, le village de Bringolo serait donc un village situé sur une colline claire, bien éclairée, bien exposée et serait l'équivalent breton des Clermont français.

  • Broons - Bronn

    Broons, en breton Broon, est attesté en 1108 sous la forme Brohon puis, deux ans plus tard, sous une graphie proche de celle utilisée de nos jours avec un Broon. Signalons que le -S final a été rajouté lors de la francisation du toponyme et est donc parasite. Les différents auteurs penchent pour deux hypothèses: soit Broons dérive du breton Bronn - mamelle, mamelon ; ce que corrobore une citation de 1224 avec un sur une colline, est Bron, ou dérive d'un Bracgonnus - bourbeux, marécageux qui serait appuyé par la forme ancienne de Bron, village du Coudray-Macouard, qui se présentait sous la forme Bragonnus en l'an 791.

  • Brusvily - Brusivili

    Brusvily, en breton Bruzivili, est attesté en 1156 avec un Ecclesia Santus Maclovii de Bluescueli latin. Nous le retrouvons sous des formes comme Blusweli, Blusivili, Bruscviliy. Plusieurs auteurs s'accordent pour y voir un dérivé de Gwele, actuellement traduit par lit mais dont la signification ancienne était aussi famille, territoire exploité par les membres d'une même famille.

  • Bulat-Pestivien - Bulad-Pestivien

    Bulat-Pestivien, en breton Bulad-Pestivien, est attesté en 1368 sous la forme Penstyffyen pour Pestivien mais est aussi cité en 1306 sous une forme identique Pestivien, dans un passage signalant l'existence du château. Pestivien découle du breton Penn stivien, le bout de sources.

    Bulat est attesté en 1620 sous la forme Buzlat. Bernard Tanguy explique ce toponyme par un dérivé de Bud - gain, bénéfice et Gulat - richesse, pays et pense que ce toponyme serait un nom d'homme.

  • Calanhel - Kalanel

    Calanhel, en breton Kalanel, est attesté en 1535 sous la forme Calaner. Nous le retrouvons aussi sous les formes Callanel ou Callanhol. L'interprétation de Jean-Claude Even, citant Callac et optant pour un radical Kal- rappelant une hauteur ou rocher, est intéressante. Rapprocher ce toponyme des Calendes semble par contre étonnant. Abalain pencherait pour un anthroponyme Kalanel.

  • Callac - Kallag

    Callac, en breton Kallag, est attesté en 1182 sous la forme Gallac, puis sous la forme Callac en 189 et 1591. Certains voudraient faire dériver ce toponyme d'un Gallus, anthroponyme latin, et semble assez étonnante. Nous apprécions beaucoup plus l'explication de JC Even qui ferait dériver ce toponyme d'un Kal- indiquant un caillou ou roche. La morphologie des lieux et l'implantation de Callac sur un éperon confirmeraient fortement cette explication.

  • Calorguen - Kerorgen

    Calorguen, en breton Kerogen, est attesté en 1182 sous une forme latine avec un Ecclesai de Carorguen, puis nous le retrouvons en 1184 sous sa forme francisée. Ce toponyme dérive du Ker breton, signifiant maison, ferme, village et d'un anthroponyme féminin Aourken attesté au XI° siècle. Calorguen serait donc la ferme de Aourken.

  • Camlez - Kamlez

    Camlez, en breton Kamlez, est attesté en 1426 sous une forme bretonne avec un Kamles, puis nous le retrouvons en 1444 avec un Camles. Ce toponyme dérive du breton Kamm - courbe, cintré et de Lez - cour, château. Kamlez signifierait donc Château courbe, château tort; peut-être une caractéristique particulière de l'ancien château, sans doute sur la motte féodale de Kerham.

  • Canihuel - Kanuhel

    Une bulle papale datée de 1393 signale un Colle Alto en ces lieux. Ce toponyme est l'exacte traduction du Kenech Ihuel breton que nous retrouvons en 1536. Kenech en ancien breton signifie colline. Si ce mot n'est plus usité dans cette langue, nous le retrouvons toujours en gaélique avec un Cnocach de prononciation proche et signification identique. Ihuel est aisé à comprendre et signifie Haut. Le Kanuhel breton est devenu un Canihuel en français et signifie donc Haute colline.

  • Caouënnec-Lanvézéac - Kaouenneg-Lanvezeg

    Kaouenneg-Lanvezeeg en breton et, en français, Caouënnec-Lanvézéac, est née de la fusion des communes de Caouënnec et Lanvézéac le 1° janvier 1975.

    Kaouenneg - Caouënnec est attesté en 1330 sous la forme Cavoennec puis en 1476 avec un Treff de Couhannec qui devient un Cahouenec en 1630. Ce toponyme semble dériver de Kaouenn - chouette, chat-huant et pourrait correspondre au français La Chouannière, lieu où il y a des chats-huants.

    Attesté en 1426 sous la forme Lanmezec, ce toponyme est formé du préfixe breton Lann- rappelant l'existence d'un ermitage maintenant disparu et d'un anthroponyme particulièrement obscur. Hervé Abalain, avec réserves, envisage un MoSeoc provenant de Seoc.

  • Carnoët - Karnoed

    Karnoed est en breton et devient un Carnoët français. Ce toponyme est attesté dès l'an 1187 sous une forme identique à celle utilisée par les français actuellement. Avec quelques variantes comme un Cornoet en 1250 ou un Carnoit en 1304, qui voient toutes les lettres prononcées, ce toponyme celtique reste stable dans le temps.

  • Caulnes - Kaon

    Kaon en breton et langue gallèse Caoune voit une français Caulnes. Ce toponyme est attesté dès l'an 1187 sous la forme Cauna que nous pouvons retrouver sous une forme identique en l'an 1224. Signalons un Chaune, ch prononcé K, pour l'année 1295.

    Certains toponymistes feraient dériver ce nom de lieu du gaulois latinisé Cauna signifiant val ; cette explication semble avoir majorité chez les toponymistes.

  • Caurel - Kaorel

    Kaorel en breton et en français Caurel, est attesté dès l'an 1190 ave un Corellum que nous retrouverons sous la forme Kaurel en l'an 1204.

    Ce toponyme semble dériver du latin Corylus signifant Coudrier. Les toponymes , quand ils ne dérivent pas d'un anthroponyme, sont fortement influencés par l'aspect du lieu qu'ils doivent permettre de reconnaitre au premier coup d'œil par ses caractéristiques. Peut-être ces lieux furent féconds en coudriers ou voyaient-ils un ou des coudriers si remarquables qu'ils en laissèrent trace via ce toponyme.

  • Cavan - Kawan

    Kawan en breton et en français Cavan est attesté dès l'an 1283 avec un Kaguan. Nous retrouvons ce toponyme en 1298 avec un Cavarn puis en 1371 sous une forme identique à celle connue actuellement.

    Kawan - Cavan voit deux étymologies s'affronter. Une explication fait dériver ce toponyme de la racine celtique Kavan désignant la chouette, le hibou ou chat-huant ; animal fort respecté autrefois. L'autre fait dériver ce toponyme de Cat-, Kad- combat, bataille, et de Man-, homme ; toutes deux racines celtiques ; il s'agirait alors d'un anthroponyme signifiant guerrier, homme de guerre.

  • Châtelaudren - Kastellaodren

    Kastellaodren en breton est devenu un Châtelaudren français. Ce toponyme est attesté dès l'an 1198 avec un Castro-Audren. Ce toponyme dérive de Kastell - Castel qui est un château et Aodren - Audren qui provient de l'anthroponyme ancien breton Altroen, de haute royauté ; Aodren vivait au V° siècle. Nous retrouvons aussi un Castellum Audroeni en 1148.

  • Coadout - Koadoud

    Koadou en breton est devenu un Coadout français. Ce toponyme est attesté dès l'an 1382 avec un Coetuout. le XIV) siècle fait apparaître un Querembeuc alias Coaidouc intéressant. La forme de 1442, Coitbout, ferait pencher pour un Koad, ar C'hoad- bois, le bois, et un suffixe -bod, demeure, habitat.

  • Coatascorn - Koadaskorn

    Koadaskorn, en français Coatascorn est attesté en l'an 1426 sous la forme Quoetascorn. Si nous le retrouvons en 1457 sous la forme Coetenstourin, sa forme reste d'une grande stabilité au cours des siècles. Ce toponyme s'explique par les mots bretons Kaod, bois, et Ascorn, l'os; un bois de l'os conforté par l'existence proche d'un village nommé ar Garnel, le charnier.

  • Coatréven - Koatreven

    Koatreven en breton et, en français, Coatreven, est attesté en 1330 sous plusieurs graphies allant de Coaytrevan à Quertrevan et variantes. Le toponyme semble se figer en 1516 avec un Coatreven identique à la forme française actuelle.

    Si certains toponymistes font dériver Koatreven - Coatreven de Koad, le bois, et de Trev, le hameau, doté d'un suffixe, JC Even fait un parallèle intéressant en rapprochant ce toponyme et ceux situés sur un axe La Roche-Derrien - Lannion avec un ensemble de toponymes similaires de la région de Cardigan en Pays de Galles.

  • Coëtlogon - Koedlogon

    Koedlogon en breton, Cotlagon en gallo, et, en français, Coetlogon, est attesté en 1248 sous une forme Coetlogon que nous retrouvons aussi sous la forme Coitlogon la même année. Ce toponyme dérive du breton Koad, bois, et du microtoponyme Logon dont le sens nous est abscons.

  • Coëtmieux - Koedmaeg

    Koedmaeg en breton, Coétmioec en gallo, et, en français, Coetmieux, est attesté dès 1124 avec un Cotmeico que nous retrouvons en 1190 dans le passage latin Sylva que dicitur Meuc, puis en 1392 avec un Coatmeoc. ce toponyme est composé du mot breton Koad, le bois, et d'un anthroponyme Maeoc, soit saint breton, soit pentiern, chef breton ayant marqué ce territoire de son charisme ou sa puissance.

  • Cohiniac - Kaouennieg

    Kaouennieg en breton est devenu un Cohiniac français. Ce toponyme est attesté dès l'an de grâce 1160 avec un Cognuac qui, dès l'année 1220 se trouvera sous la forme Cohigniac à quelques variantes orthographiques près. Ce toponyme se retrouve régulièrement en Bretagne comme à Berric ou en Plouay, ou encore en Ille et Vilaine et Loire-Atlantique : il pourrait aussi être rapproché de Couaennec dans le même département des Côtes d'Armor.

    Ce toponyme dérive du bas-latin Cavannus - chouette, hibou, que lon retrouve en breton avec un Kaouenn au sens identique. Peut-être la fréquence importante de ces oiseaux en ces lieux, ou des clans bretons ayant la chouette comme emblème pourrait expliquer ce toponyme.

  • Collinée - Koedlinez

    Le Koedlinez breton, Bois de la linière, est devenu un Collinée lors de la francisation du toponyme et sans rapport avec quelque colline. Nous retrouvons ce toponyme en 1242 sous la forme latine Coetlines qui confirme le sens de ce toponyme. L'année 1433 voit un Coithlinex que nous retrouverons en 1535 avec un Béchard Couetlineix.

  • Corlay - Korle

    Korle en breton et, en français, Corlay, est attesté en 1169 avec un Corle qui, malgré l'utilisation d' K ou non, reste très stable dans le temps. 1368 nous signale un Castrum Corle que vous pouvez toujours admirer actuellement. Il y eut deux châteaux à Corlay ; l'ancien, maintenant disparu, était construit sur la rive opposée au nouveau château actuellement encore existant.
    Pour certains toponymistes, ce lieu désignerait un espace clos mais le sens réel reste obscur et non démontré.

  • Corseul - Kersaout

    Le Kersaout breton qui est Corseû en langue gallèse, est devenu un Corseul en français. Ce toponyme d'origine celtique dérive de l'ethnonyme des Coriosolites, peuple armoricain vivant sur ces territoires avant et après l'invasion romaine. Une borne milliaire datée de la fin du III° siècle signale la Civitas Coriosolitum devenu Corseul après avoir été désignée sous le nom de Fanum Martis dans les tables de Peutinger et en rapport avec le Temple de mars qui existait sur le territoire.

    Nous retrouvons des formes Ecclesia Corsult au IX° siècle, Villa Corslot en l'an 1084 pour ne citer que les premières attestations de ce toponyme.

  • Créhen - Krehen

    Le Krehen breton est devenu un Créhen si orthographié en français. La première attestation écrite connue de ce toponyme remonte à l'an 1163 avec une Ecclesia Sanctus Petri de Cherehen que nous retrouvons sous la forme Querhien en l'an 1187.

    Une première approche pourrait faire dériver ce toponyme d'un Krec'henn breton définissant une colline mais l'ensemble des toponymistes s'étant penchés sur ce toponyme penchent pour un Ker- - maison, ferme, et Hen étant compris comme un anthroponyme ; Hen - ar Hen, Le Hen en français, est un patronyme toujours bien présent en Bretagne.

  • Dinan - Dinan

    En breton, gallo ou français, ce toponyme garde la même orthographe, Dinan étant un des rares toponymes ayant cette caractéristique. Les formes anciennes attestées voient leur première apparition dans les écrits en l'an 1040 avec un Dinam que nous retrouverons en l'an 1099 avec un Sanctus Petrus Dinannensis qui, pour le XII° siècle sera signalé comme château-fort avec un Castrum Dinan.

    Ce toponyme dérive du mot celte Dun- suffixé avec un -an que l'on retrouve régulièrement en langues gauloises avec un Dunon signifiant forteresse, colline fortifiée.

  • Dolo - Doloù

    En breton, vous direz Doloù ; en français, vous direz Dolo, toponyme attesté en 1208 pour la première fois connue dans les écrits avec un Dulci Loco que nous retrouverons en l'an 1227 avec un Dolou très proche de la forme bretonne actuelle.

    Le Dulcis Loco latin peut tromper et diriger faussement vers un lieu agréable. Se diriger vers un Dol, au pluriel Doloù - méandre, méandres, est plus cohérent. Un toponyme devant permettre de localiser un lieu avec précision sur un territoire définit, peut-être les méandres du ruisseau de la Rieule ou de la Rosette auront influé cette appellation.

  • Duault - Duaod

    En breton, vous direz Duaod ; en français, vous direz Duault, toponyme attesté en 1304 avec un Duaut. L'année 1368 apporte une information intéressante avec un Duault Kaelen que nous retrouvons confirmée en 1516 avec un Duault Quelen. L'année 1371 voit un Burginovi in Duaut parrochia. La paroisse de Duault-Quélen devint Duault en 1790 par décret de Paris.

    Ce toponyme dérive du breton Du - noir, et Aod - colline ; soit une colline noire qui, par sa teinte dominante, devait être de caractéristique suffisante pour êter immédiatement reconnaissable et identifiable.

  • Éréac - Erieg

    En breton, vous direz Erieg ; en français, vous direz Éréac et pour les gallésants, nous utiliserons un Eria, voyant le toponyme Eréac attesté en 1330 qui voit spécifié une Ecclesai de Yriac que nous retrouvons en 1352 avec un Eréac très actuel.

    Ce toponyme suffixé avec un -acos est caratéristique des toponymes gallo-romains et voit l'anthroponyme Irrius, sans doute mais sous réserve, celui du premier propriétaire d'un domaine rural originel passer à la postérité à travers ce toponyme.

  • Erquy - Erge-ar-Mor

    Erquy, en breton Erge-ar-Mor, est attesté en l'an 1167 avec un Parrochia de Erke visible dans une charte de l'abbaye de Saint-Aubin-des-Bois. L'année 1223 est intéressante et nous dévoile un Harque que nous retrouvons en 1237 sous la forme Arque. 1278 laisse découvrir un Herqueyo qui, année 1282, revient à Erquey.

    De signification identique aux multiples Ergué de Bretagne, Erquy dériverait du vieux-breton garth qui donnera le mot féminin breton Garzh - Haie.

  • Étables-sur-Mer - Staol

    Étables-sur-Mer, en breton Staol, est signalé dès l'année 1202 avec unEcclesiam d'Establa ; nous retrouverons ce toponyme toujorus francisé sous la forme stabla, stabulis ou stabulo pour la même année. 1420 voit la forme Estable ; ce toponyme étant maintenant systématiquement au pluriel.

    Ce toponyme dérive du latin stabulum dont le sens est plus large qu'en français car il désigne aussi bien un logis pour animaux qu'un hôtel ou une auberge.

  • Évran - Evrann

  • Fréhel - Frehel

  • Gausson - Gwalc'hion

  • Glomel - Groñvel

  • Gomené - Gouvene

  • Gommenec'h - Gouanac'h

  • Gouarec - Gwareg

  • Goudelin - Goudelin

  • Grâce-Uzel - Gras-Uzel

  • Grâces - Gras-Gwengamp

  • Guenroc - Gwenroc'h

  • Guingamp - Gwengamp

  • Guitté - Gwitei

  • Gurunhuel - Gurunhuel

  • Hémonstoir - Henvoustoer

  • Hénanbihen - Henant-Bihan

  • Hénansal - Henant-Sal

  • Hengoat - Hengoad

  • Hénon - Henon

  • Hillion - Hilion

  • Île-de-Bréhat - Enez-Vriad

  • Illifaut - Ilifav

    Connue en l'an 1152 sous la forme Helifaut, puis en 1199 avec un Ilifau que nous retrouverons au XIII° siècle avec un Lifou, Illifaut, en breton Ilifav et en langue gallèse Illifaut, dériverait de Iliz - église - mais avec des réserves car cette première partie du toponyme reste obscure, et Fav prononcé fao, le hêtre. Sans doute un hêtre majestueux, remarquable et impressionnant aura imprimé son nom à ces lieux.
    Ilifav - Illifaut est situé sur l'ancienne voie romaine allant de Nantes au Yaudet, près de Lannion.

  • Jugon-les-Lacs - Lanyugon

  • Kerbors - Kerborzh

  • Kerfot - Kerfod

  • Kergrist-Moëlou - Kergrist-Moeloù

  • Kerien - Kerien-Boulvriag

  • Kérity - Keriti-Pempoull

    Le Keriti breton s'est francisé en Kérity qui nous est connu dès l'an 1198 avec un Queriti, qui ne changera que peu de graphie. Nous pouvons signaler un Carti en 1200 puis un Keritit en 1231. Il existe plusieurs Keriti qui sont hameaux ou quartiers de Penmarc'h, Ploneïs ou Plougrescant.

    Le sens de ce toponyme reste un peu obscur.

  • Kermaria-Sulard - Kervaria-Sular

  • Kermoroc'h - Kervoroc'h

  • Kerpert - Kerbêr

  • L'Hermitage-Lorge - Peniti-Koedrac'h

  • La Bouillie - Ar Vezvid

  • La Chapelle-Blanche - Ar Chapel-Wenn

  • La Chapelle-Neuve - Ar Chapel-Nevez

  • La Chèze - Kez

  • La Ferrière - Kerhouarn

  • La Harmoye - Lanhervoed

  • La Malhoure - LanveLor

  • La Méaugon - Lanvealgon

  • La Motte - Ar Voudenn

  • La Poterie - Ar Boderezh

  • La Prenessaye - Perenezeg

  • La Roche-Derrien - Ar Roc'h-Derrien

  • La Roche-Jaudy - Roc'h-ar-Yeodi

  • La Vicomté-sur-Rance - Kerveskont

  • Lamballe-Armor - Lambal-Arvor

  • Lancieux - Lanseeg

  • Landebaëron - Landebaeron

  • Landébia - Landebiav

  • Landéhen - Landehen

  • Lanfains - Lanfeun

  • Langast - Lanwal

  • Langoat - Langoad

  • Langourla - Langourlae

  • Langrolay-sur-Rance - Langorlae

  • Languédias - Langadiarn

  • Languénan - Langenan

  • Langueux - Langaeg

  • Laniscat - Lanniskad

  • Lanleff - Lanleñv

  • Lanloup - Sant Loup

  • Lanmérin - Lanvilin

  • Lanmodez - Lanvaodez

  • Lannebert - Lannebeur

  • Lannion - Lannuon

    Lannion, en breton Lannuon, est attesté en l'an 1163 pour la première fois connue dans les écrits ; nous le retrouvons sous la forme Lannion, qui n'est pas du français. Ce toponyme dérive de Lann - lieu sanctifié, sacré lié à l'église celtique. En ces lieux, il est très probable qu'un moine celte, probablement irlandais, sans doute appelé Yudhon, ait édifié son église près des rives du Léguer. Quels furent les hauts faits et actes de ce Yudhon ?
    Seuls les vents de Bretagne s'en souviennent...

  • Lanrelas - Lanrelaz

  • Lanrivain - Larruen

  • Lanrodec - Lanrodeg

  • Lantic - Lannidig

  • Lanvallay - Lanvalae

  • Lanvellec - Lanvaeleg

  • Lanvollon - Lannolon

  • Laurenan - Lanreunan

  • Le Bodéo - Bodeoù

  • Le Cambout - Ar C'hembod

  • Le Faouët - Ar Faoued-Pontrev

  • Le Fœil - Ar Fouilh

  • Le Gouray - Gorre

  • Le Haut-Corlay - Ar Gozh-Korle

  • Le Hinglé - An Hengleuz

  • Le Landec - Lannandeg

  • Le Leslay - Al Leslae

  • Le Merzer - Ar Merzher

  • Le Moustoir - Ar Vouster

  • Le Quillio - Ar C'hillioù

  • Le Quiou - Ar C'haeoù

  • Le Vieux-Bourg - Bourc'h-Kintin

  • Le Vieux-Marché - Ar C'houerc'had

  • Léhon - Lehon

  • Les Champs-Géraux - Maez-Geraod

  • Lescouët-Gouarec - Leskoed-Gwareg

  • Lézardrieux - Lezardrev

  • Loc-Envel - Lokenvel

  • Locarn - Lokarn

  • Loguivy-lès-Lannion - Logivi-Lannuon

  • Loguivy-Plougras - Logivi-Plougraz

  • Lohuec - Lohueg

  • Loscouët-sur-Meu - Loskoed-ar-Mozon

  • Louannec - Louaneg

  • Louargat - Louergad

  • Loudéac - Loudieg

  • Maël-Carhaix - Mêl-Karaez

  • Maël-Pestivien - Mael-Pestivien

  • Magoar - Magor

  • Mantallot - Mantallod

  • Maroué - Maroue

  • Matignon - Matignon

  • Mégrit - Megrid

  • Mellionnec - Melioneg

  • Merdrignac - Medrigneg

  • Mérillac - Merelieg

  • Merléac - Merleag

  • Meslin - Melin

  • Minihy-Tréguier - Ar Vinic'hi

  • Moncontour - Monkontour

  • Morieux - Morieg

  • Moustéru - Mousteruz

  • Mûr-de-Bretagne - Mur

  • Noyal - Noual-Penterv

  • Pabu - Pabu

  • Paimpol - Pempoull

  • Paule - Paol

  • Pédernec - Pederneg

  • Penguily - Pengilli

  • Penvénan - Perwenan

  • Perret - Perred

  • Perros-Guirec - Perroz-Gireg

  • Peumerit-Quintin - Purid-Kintin

  • Plaine-Haute - Plenaod

  • Plaintel - Pleneventer

  • Plancoët - Plangoed

  • Planguenoual - Plangonwal

  • Pléboulle - Pleboull

  • Plédéliac - Pledeliav

  • Plédran - Pledran

  • Pléguien - Plian

  • Pléhédel - Plehedel

  • Plélan-le-Petit - Plelann-Vihan

  • Plélauff - Pellann

  • Plélo - Pleuloc'h

  • Plémet - Plezeved

  • Plémy - Plevig

  • Plénée-Jugon - Pleneg-Yugon

  • Pléneuf-Val-André - Pleneg-Nantraezh

  • Plérin - Plerin

  • Plerneuf - Plerneg

  • Plésidy - Plijidi

  • Pleslin-Trigavou - Plelin-Tregavoù

  • Plessala - Plesala

  • Plessix-Balisson - Ar Genkiz-Yuzhael

  • Plestan - Plestan

  • Plestin-les-Grèves - Plistin

  • Pleubian - Pleuvihan

  • Pleudaniel - Planiel

  • Pleudihen-sur-Rance - Pleudehen

  • Pleumeur-Bodou - Pleuveur-Bodoù

  • Pleumeur-Gautier - Pleuver-Gaoter

  • Pléven - Pleven

  • Plévenon - Plevenon

  • Plévin - Plevin

  • Ploézal - Pleuzal

  • Plorec-sur-Arguenon - Ploareg

  • Plouagat - Plagad

  • Plouaret - Plouared

  • Plouasne - Plouan

  • Ploubalay - Plouvalae

  • Ploubazlanec - Plaeraneg

  • Ploubezre - Plouber

  • Plouëc-du-Trieux - Ploueg-Pontrev

  • Plouër-sur-Rance - Plouhern

  • Plouézec - Ploueg-ar-Mor

  • Ploufragan - Ploufragan

  • Plougonver - Plougonver

  • Plougras - Plougraz

  • Plougrescant - Plougouskant

  • Plouguenast - Plougonwas

  • Plouguernével - Plouguernevel

  • Plouguiel - Priel

  • Plouha - Plouha

  • Plouisy - Plouizi

  • Ploulec'h - Ploulec'h

  • Ploumagoar - Plouvagor

  • Ploumilliau - Plouilio

  • Plounérin - Plounerin

  • Plounévéz-Moédèc - Plounevez-Moedeg

  • Plounévéz-Quintin - Plounevez-Kintin

  • Plounez - Plounez

  • Plounez - Plounez

  • Plourac'h - Plourac'h

  • Plourhan - Plourc'han

  • Plourivo - Plourivoù

  • Plouvara - Plouvara

  • Plouzélambre - Plouzelambr

  • Pludual - Plua

  • Pluduno - Pludunoù

  • Plufur - Plufur

  • Plumaudan - Pluvaodan

  • Plumaugat - Pluvaelgad

  • Plumieux - Pluvaeg

  • Plurien - Plurien

  • Plusquellec - Pluskelleg

  • Plussulien - Plusulian

  • Pluzunet - Plûned

  • Plœuc-sur-Lié - Ploheg

  • Pommeret - Peuñvrid

  • Pommerit-Jaudy - Peurid-ar-Roc'h

  • Pommerit-le-Vicomte - Pañvrid-ar-Beskont

  • Pont-Melvez - Pont-Melvez

  • Pontrieux - Pontrev

  • Pordic - Porzhig

  • Pouldouran - Pouldouran

  • Prat - Prad

  • Quemper-Guézennec - Kemper-Gwezhenneg

  • Quemperven - Kemperven

  • Quessoy - Kesoue

  • Quévert - Kever

  • Quintenic - Kistenid

  • Quintin - Kintin

  • Rospez - Rospezh

  • Rostrenen - Rostrenenn

  • Rouillac - Rioleg

  • Ruca - Ruskad

  • Runan - Runan

  • Saint-Adrien - Sant-Rien

  • Saint-Agathon - Sant-Eganton

  • Saint-Alban - Sant-Alvan

  • Saint-André-des-Eaux - Sant-Andrev-an-Dour

  • Saint-Aron - Sant-Eran

  • Saint-Barnabé - Sant-Barnev

  • Saint-Bihy - Sant-Bic'hy

  • Saint-Brandan - Sant-Vedan

  • Saint-Brieuc - Sant-Brieg

  • Saint-Caradec - Sant-Karadeg

  • Saint-Carné - Sant-Karneg

  • Saint-Carreuc - Sant-Kareg

  • Saint-Cast-le-Guildo - Sant-Kast-ar-Gwildoù

  • Saint-Clet - Sant-Kleve

  • Saint-Connan - Sant-Konan

  • Saint-Connec - Sant-Koneg

  • Saint-Denoual - Sant-Denwal

    Saint Denoual - Sant Denwal en breton, est attesté dès l'an 1167 avec un Sancto Denoalo que nous retrouverons au cours des ans sous formes proches comme Sancto Denoallo, Sancto Donoalo, Sancto Doncalo, Sancto Dongualo pour les années 1210, 1225, 1241, 1244.

    En 1442, nous découvrons un Saint Denoeal puis, en l'an 1516, un Saint Denoual qui reste stable dans sa forme francisée.

  • Saint-Donan - Sant-Donan

  • Saint-Étienne-du-Gué-de-l'Isle - Sant-Stefan-ar-Roudouz

  • Saint-Fiacre - Sant-Fieg

  • Saint-Gelven - Sant-Jelven

  • Saint-Gildas - Sant-Weltaz

  • Saint-Gilles-du-Méné - Sant-Jili-ar-Menez

  • Saint-Gilles-les-Bois - Sant-Jili-ar-C'hoad

  • Saint-Gilles-Pligeaux - Sant-Jilli-Plijo

  • Saint-Gilles-Vieux-Marché - Sant-Jili-C'hozhvarc'had

  • Saint-Glen - Sant-Glen

  • Saint-Gouéno - Sant-Gouenoù

  • Saint-Guen - Sant-Wenn

  • Saint-Hélèn - Sant-Haelen

  • Saint-Hervé - Sant-Herve

  • Saint-Igeaux - Sant-Ijo

  • Saint-Jacut-de-la-Mer - Sant-Yyagu-an-Enez

  • Saint-Jacut-du-Méné - Sant-Yagu-ar-Menez

  • Saint-Jean-Kerdaniel - Sant-Yann-Gerdaniel

  • Saint-Jouan-de-l'Isle - Sant-Yowan-an-Enez

  • Saint-Judoce - Sant-Yuzeg

  • Saint-Julien - Sant-Juluan-Pentevr

  • Saint-Juvat - Sant-Yuvad

  • Saint-Launeuc - Sant-Laoueneg

  • Saint-Laurent - Sant-Laorans

  • Saint-Lormel - Sant-Lohenvel

  • Saint-Maden - Sant-Maden

  • Saint-Martin-des-Prés - Sant-Martin-Korle

  • Saint-Maudan - Sant-Maodan

  • Saint-Maudez - Sant-Maodez

  • Saint-Mayeux - Sant Vaeg

  • Saint-Méloir-des-Bois - Sant-Meleg

  • Saint-Michel-de-Plélan - Sant-Mikael-Plelann

  • Saint-Michel-en-Grève - LokmikaeL-an-Traezh

  • Saint-Nicodème - Sant-Nigouden

  • Saint-Nicolas-du-Pélem - Sant-Nikolaz-ar-Pelem

  • Saint-Péver - Sant-Pever

  • Saint-Potan - Sant-Postan

  • Saint-Quay-Perros - Sant-Ke-Perroz

  • Saint-Quay-Portrieux - Sant-Ke-Porzh-Olued

  • Saint-Rieul - Sant -Rieg

  • Saint-Samson-sur-Rance - Sant-Samzun

  • Saint-Servais - Sant-Servez-Kallag

  • Saint-Solen - Sant-Solen

  • Saint-Thélo - Sant-Teliav

  • Saint-Trimoël - Sant-Rivoued

  • Saint-Vran - Sant-Vran

  • Sainte-Tréphine - Santez-Drifin

  • Senven-Léhart - Senven-Lehard

  • Servel - Servel

  • Sévignac - Sevinieg

  • Squiffiec - Skinvieg

  • Taden - Taden

  • Tonquédec - Tonkedeg

    Tonquédec, en breton Tonkedeg, apparaît dans les écrits vers 1231 sous la forme Tonkadoc. Alain, vicomte de Tonquédec, paraît dans une donation de son père, Geslin, à l'abbaye de Beauport, actuellement en Paimpol.

    Il semble que Tonquédec soit un anthroponyme employé seul et attesté par une inscription du début du VI° siècle retrouvée en Grande-Bretagne. Cet anthroponyme dérive de Twng - serment ; le suffixe Acos indiquant une notion de tribut.

  • Tramain - Tremaen

  • Trébédan - Trebêdan

  • Trébeurden - Trebeurden

  • Trébrivan - Trabrivan

  • Trébry - Trebrid

  • Trédaniel - Trezeniel

  • Trédarzec - Tredarzeg

  • Trédias - Trediarn

  • Trédrez-Locquémeau - Tredrez-Lokemo

  • Tréduder - Treduder

  • Tréffrin - Trefrin

  • Tréfumel - Trefermael

  • Trégastel - Tregastell

  • Tréglamus - Treglanviz

  • Trégomar - Tregonvael

  • Trégomeur - Tregonveur

  • Trégon - Tregon-poudour

  • Trégonneau - Tregonev

  • Trégrom - Tregrom

  • Trégueux - Tregaeg

  • Tréguidel - Tregedel

  • Tréguier - Landreger

  • Trélévern - Trelevern

  • Trélivan - Trelivan

  • Trémargat - Tremargad

  • Trémel - Tremael

  • Trémeloir - Tremelar

  • Trémereuc - Tremereg

  • Trémeur - Treveur

  • Tréméven - Tremeven-goueloù

  • Trémorel - Tremorae

  • Trémuson - Tremuzon

  • Tréogan - Treogan

  • Tressaint - Tresent

  • Tréssignaux - Tresigne

  • Trévé - Treve

  • Tréveneuc - Treveneg

  • Trévérec - Trevereg

  • Trévou-Tréguignec - An Trevoù

  • Trevron - Treveron

  • Trézény - Trezini

  • Troguéry - Trogeri

  • Uzel - Uzel

  • Vildé-Guingalan - Gwilde-Gwengalon

  • Yffiniac - Ilfinieg

  • Yvias - Eviaz

  • Yvignac-la-Tour - Ivinieg

    Ivinieg en breton, Yvignac-la-Tour en français, est attesté en 1187 sous la forme ecclesia de Iviniac dans une charte signée entre le monastère de Saint-Magloire de Léhon et celui de Paris. Nous le retrouvons sous forme Ilfiniac en 1200.

    Le toponyme breton est révélateur et aisément compréhensible et désigne une ivaie ; lieu planté d'ifs.

⌘ Nos toponymes

Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.

Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.