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Adde Paul
Lurcy-Lévis

À définir

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( À définir )
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: 
🎲 ⤇ Viktor Vassilievitch Talalikhin

Adde Paul

■ Adde Paul

Adde Paul est né à Lurcy-Lévis le 19-09-1885.

Il mesurait 1.77 mètre, avait les cheveux et sourcils châtains, les yeux marron, le front découvert, le nez grand, le menton à fossette et le visage ovale. Paul avait suivi l'instruction primaire.

Il décèdera le 19-11-1918 à Marbache ; il avait 33 ans.

Mort pour la France en 1914-1918, mort de maladie contractée en captivité, il était 2° classe au 221° RI.

Lors de son incorporation militaire, il était tailleur de pierres.

Ne l'oublions pas et gardons lui mémoire !

Merci à wikipédia et autres d'arrêter de plagier nos textes et travaux


Adde Paul

Adde Paul
  • Français: Adde Paul
  • Français:
    ( Français )
  • Population: 2 100
    Gentilé:
  • Superficie: 71,42 km²
    Densité: 29.4 /km²
  • Latitude: 46°43'0" N
    Longitude: 2°56'60" E
  • Latitude: 46.716702" N
    Longitude: 2.933330
  • pages: 20

⌘ Adde Paul

Adde Paul

◎ États de service

  • 07-10-1906 => Appelé au Drapeau, incorporé au 13° RI, arrivé au corps le dit jour, soldat de 2° classe, envoyé en disponibilité le 25-09-1908, certificat de bonne conduite accordé, passé dans la réserve le 1° octobre 1908
  • 06-10-1908 => Départ du corps pour Charenton, y habite 116 rue de Paris, déménage le 23-04-1913 pour le 19 avenue de Gravelle, fait une période du 16-08 au 07-09-1911 au 13° RI
  • 01-08-1914 => Rappelé au Drapeau par décret de mobilisation, arrivé le 4
  • 11-07-1916 => Disparu devant Verdun, signalé prisonnier à Weilbram ( ? )
  • 19-11-1918 => Décédé de maladie en captivité, à Marbache

⌘ Adde Paul

Découvrons les évènement sde cette journée du 11 juillet 1916 ; journée qui verra Paul fait prisonnier.

  • 11 juillet 1916

    Le 11 juillet 1916, à 5 heures du matin, après unbombardement des plus violents du front des 18°, 13° et 17 Compagnies, les allemands déclenchent leur attaque sur ce front.

    La préparation d'artillerie, d'une durée de 26 heures, avait été si complète que les officier sde la 21° Cie, placés à la droite de la 17°, avaient la conviction que cette compagnie était totalement détruite. Dans tous les cas, elle n'avait plus, dès le 10, que 3 officiers, et, une heure avant l'attaque, le capitaine Bernard et le sous-lieutenant Aubépart étaient tués dans leur trou d'obus, de sorte que, au moment de l'attaque, il ne restait plus q'un officier précédent;

    Au ours du 10, le tir avait été réglé par un avion très bas qui semble avoir repéré les trous où se tenaient les hommes, sans qu'aucun des nôtres l'aient gêné dans son opération. L'attaque semble avoir commencé sur la section qui tenait la partie de la Batterie de Damloup qui était encore à nous.

    L'artillerie avait au préalable tiré avec des obus fumigènes qui ont, un instant, couvert tout le front d'un nuage épais. À la faveur de ce rideau, ils ont pu avancer jusqu'à 40 mètres des nôtres sans être aperçus.

    À la Batterie de Damloup, il y eut un combat à la grenade qui ne put durer longtemps ; l'approvisionnement en grenades qui n'avait pu être renouvelé la veille en raison du tir de barrage intensif qui n'avait pas cessé depuis 26 heures fut vite épuisée.

    Le sous-lieutenant Dumoulin a demandé par fusée un tir de barrage qui n'a pu être déclenché que plus tard sur le reste du front, quen l'ennemi s'est présenté devant les quelques hommes qui restaient ;ceux-si avaient leurs fusiles roulillés et remplis de boue car ils étaient restés dans l'eau et la vase depuis la nuit du 5 au 6. Beaucoup de leurs grenades avaient éclatées ou avaient été enterréesp ar le bombardement. Malgré cela, il y a eu luttretrès vive. À la 17° Cie, le sous-lieurtenant Barlet, avec quelques hommes valides, a pu se dégager de l'étreinte allemande. À la 13° Cie, de même, 2 sergents et quelques hommes ont pu se retirer.

    D'après le compte rencu du sous-lieutenant Charlot parvenu dans la journée du 11, l'attaque aurait été menée par 7 Cies du 143° allemand ; renseignemment fourni par un prisonnier de ce régiment qui n'a pu être ramené. La 18° Cie, quoique très éprouvée par le bombardement et la perte de son chef, le capitaine Bellon, blessé grièvement avant l'attaque et qui a refusé de se laisser évacuer, lutte vigouresement sur place, et le soir du AA, à 17 heures, elle était encore à ses emplacements du matin. Elle était réduite à 50 hommes. ais 15 homes enciron pourront s'achapper à la faveur de la nuit. À sa gauche, elle avait été débordée par l'ennemi, suite au recul du 217° RI.

    Voic dans l'ordre d'arrivée les renseignements envoyés par le sous-lieutenant Charlot de la 18 Cie, qui témoignent tous de l'énergie et de la ténacité apportés à la défense pendant la journée du 11:

    ⤇ Après un bombardement violent, l'ennemi nous a attaqué et débordé sur la gauche, rompant la ligne du 217° RI. Les Boches sont tout près de nos lignes. La Cie est presque anéantie. Des ordres et du renfort.
    Signé: Charlot

    Les renforts boches continuent à descendre du Fort de Vaux. C'est le 143° Régiment qui nous a attaqué avec 7 compagnies. J'ai un prisonnier ( ce renseignement est arrivé au PC de Tavannes vers 8h30)

    2° renseignement parvenu vers 10 heures:

    ⤇ Je maintiens la position avec le reste de la Cie. Envoyez-moi des fusées pour pistolet et prévenez la batterie qu'elle tire sur nous et qu'elle reprenne ses anciens éléments. Ma gauche est coupée. Le 217° Ri a foutu le camp. Envoyez-moi, si possible, des renforts en munition.
    Signé: Charlot

    3° renseignement parvenu vers 15 heures:

    J'occupe toujours les mêmes emplacements mais ma gauche est coupée. L'artillerie française nous canonne. Plus de fusées. Veuillez avertir la battreir. Plus gu-rère de munitions. Effectif très réduit, 50 hommes à peine. J'attends des ordres mais je vous répète: je suis toujours sur mes positions
    Signé: Charlot

    Les allemands on tenté de progresser mais ils ont été arrêtés par la 22° Cie qui, avec 3 sections, se trouvaient en arrière de la 17° Cie. L'entrée en ligne d'un fusil mitrailleur a permis non seulement d'arrêter les factions ennemis mais de les décimer. Les évènements sièdessus n'ont été connus du Chef de Corps que vers 6h30 par un sergent de la 13° Cie échappé du massacre.

    Le Chef de Bataillon Asprès, commandant le CR de la Maison-Blanche, fut également averti par 2 mitrailleurs. Il ne semble pas que desmesures aient pu être prises par cet officier. Le Lieutenant-Colonel prit immédiatement ses dispositions pour défendre la Crète Nord du Ravin de la Fontaine de Tavannes.

    La 14° Cie qui n'avait pu, la veille, relever la 18° Cie sous le bombardement intensif qui tombait sur cette unité, exécute l'ordre de garder le terrain à l'ouest du PC de Maison-Blanche pendant que les pionniers du 221° le gardaient à l'Est.

    Deux tentatives pour se porter en avant on té enrayées par le tir des gros calibres allemands. Le peloton de pionnier sperd en peu de temps le tiers de son effectif. Le bombardement ennemi dure ainsi autour du PC de la Maison-Blanche. et du PC de Fontaine Tavannes jusqu'à 13 heures. Sur ces entrefaites, vers 13h55, les Colonel Commandant la 141° Brigade prévient le Lieutenant-Colonel qu'une contre-attaque va être éxécutéep par le Batatillon Sauvage du 217° RI pour reprendre le PC Montagne.

    Le 221° RI doit appuyer, à droite, ce mouvement et renoncer provisoirement à contre-attaquer la Batterie de Damloup.

    Une compagnie du 370° RI, la 15°, à effectifs très réduit, 115 hommes, est mise à sa dispositon avec 2 sections de mitrailleuses.

    Le mouvement commence vers 17 heures et, à 21 heures, les 2 Cies, en laison à droite avec la 22° Cie du 221° RI et, à gauche, avec le 217° RI, se trouvent à 200 mètres de l'abri de combat.

    Calme pendant le reste de la nuit.