

La Bâtie-Neuve est une commune de 2.566 habitants en département de Hautes-Alpes qui vous sera d'agréable visite.
Explorant ses chemins, ses sentes, ses rues ou ruelles, vous saurez avoir le coup d'œil pour y découvrir ces multiples trésors faisant la richesse de nos histoires locales ; histoire qui est celle des hommes, des générations et de leurs durs labeurs...
N'hésitez pas à nous faire suivre des photographies pour nous permettre d'illustrer ces pages.
Avec nos remerciements pour vos participations et aides.

Découvrez la carte du territoire concerné.
La qualité de leurs cartes étant remarquable, nous avons réalisé lien vers les cartes de l'Institut Géographique National - IGN pour la France, et vers Yandex pour les autres pays.
Vous sélectionnerez l'échelle de la carte en fonction des activités prévues ; plutôt cartes à petite échelle si vous rayonnez large ; plutôt grande échelle si vous recherchez le détail.
Quelques photographies vous permettant de jeter un premier coup d'œil sur la commune ou ses paysages...
Toutes les photographies présentées sont réalisées sans manipulations informatiques, ajouts, rectifications, ou autre artifice déformant la réalité des lieux.
Elles sont aussi le fait d'amateurs et sont donc à la portée de chacun d'entre nous.
La Bâtie-Neuve, en occitan La Bastia-Nòva, est attestée en 1225 dans le Cartulaire Uliciensis sous sa forme occitane. Nous le retrouvons en 1234 avec un Bastida Nova dans les archives du Monastère de Durbon.
Ce toponyme rappelle le développement du village autour de son château nouveau par rapport à celui qui existait dans la commune proche de La Bâtie-Vieille. Vous trouverez les ruines du château, détruit en 1951 suite à son éboulement, en périphérie du centre du village.

La Bâtie-Neuve porte:
d'azur à un château donjonné d'un clocheton d'or girouetté de gueules
Sauf faits de guerre, catastrophes naturelles ou destructions massives et volontaires, le patrimoine architectural d'une commune est reflet de la richesse de son passé. Ce patrimoine peut aussi être patrimoine naturel ; il est alors don remarquable lié à la nature et ses grandeurs.
Nous vous laissons le découvrir en suivant ce lien sur le patrimoine de La Bâtie-Neuve
La faïencerie de la Bâtie
Une faïencerie exista à La Bâtie-Neuve entre le 13 juin 1752 et le 18 novembre 1795, jour qui vit extinction des feux et fermeture des fours. En 1784, à la demande de Caze de la Bôve, intendant du Dauphiné, Pierre-Joseph-Marie Delafont, subdélégué de Gap, écrivait que l'argile présentait des défauts rendant les faiences cassantes.
Ces argiles furent exploitées par une briquerie gapençaise jusqu'en 1975.

Une brave femme d'Accolay ou de ses environs, en département de l'Yonne et en des temps anciens avait deux coqs, braves et belles bêtes. Un rebouteux refusé pour traiter l'entorse de sa fille ensorcela les coqs par vengeance : ils ne chantaient plus au lever du soleil.
Ne sachant que faire, elle se rendit chez le maître d'école qui lui conseilla de leur faire avaler du froment cueillit au lever de lune. La femme usa du conseil et fit avaler ce froment à ses coqs. Dès le lendemain, les coqs, dressés sur leurs ergots, reprenaient leurs bonnes habitudes et réveillaient la maisonnée à la pointe du jour.
Vous connaissez maintenant la technique !

Comme partout, Saint-Véran voyait certains rites pratiqués lors des fiançailles et du mariage.
Le Rite de la Barrière, aux racines bien profondes, voyaient le nouveau marié devoir payer obole s'il n'était originaire de Saint-Véran. Deux tables placées à l'entrée de la commune et chargées de verres et bouteilles étaient reliées par un ruban fermant le chemin. Le nouveau marié devait déposait obole au bénéfice de le jeunesse, obole qui ouvrait la route.

Ar sinadoù - les intersignes annoncent la mort. Ils sont une ombre du futur qui est projetée devant vous.
Rassurez-vous, les sinadoù que vous voyez n'annoncent pas votre mort mais celle d'un proche ou connaissance. Si vous le voyez le matin, c'est signe de mort la semaine en cours ; si vous le voyez le soir, c'est mort dans l'année...
Né dans la commune ou non, il fut connu pour ses écrits.
Inspiré par La Bâtie-Neuve ou non, il fut charmé par quelque paysage, ému par des sentiments ou sensible à quelque personne, et laissa s'exprimer la muse pour écrire quelques belles lettres malheureusement devenues souvent trop peu connues.
Nous souhaitons vous les faire découvrir ou redécouvrir à travers la page poétique que vous ouvrirez en cliquant ce lien...
Habitants de La Bâtie-Neuve, ils ont accepté de prendre librement la plume et nous parler de leur lieu de vie.
Il nous semble important de donner la parole aux habitants et leur permettre de partager leurs ressentis, sentiments, souvenirs et autres.
Nous les remercions pour leur participation et partage.
Les premiers guides touristiques, au sens où nous l'entendons actuellement, sont nés avec le développement du chemin de fer et moyens de transport.
Contrairement aux récits de voyages qui se limitaient au parcours réalisé, les guides touristiques fournissent multiples informations sur les lieux et destinations que vous désirez visiter.
Voici quelques passages d'anciens guides touristiques concernant La Bâtie-Neuve.
Les Beaux-Arts sont nourriture de l'Âme...
Les Beaux-Arts comme définis par le Dictionnaire de l'Académie Française, sont l'ensemble des arts majeurs ou simplement des arts, soit la peinture, la sculpture, la gravure, l’architecture, appelées aussi arts plastiques, auxquelles s’ajoutent la musique et la danse.
Via ce lien, vous découvrirez une œuvre, sculpture ou peinture, et un court texte la concernant.
⤇ Écrasé sous un rocher
La Bâtie-Neuve, 14 décembre - À La Batie-Neuve, Hautes-Alpes, un cultivateur, M. Adrien Durand, âgé de 67 ans, a été mortellement blessé par un bloc de rocher qu'il venait ce faire sauter à l'aide d'une cartouche de dynamite.
LE PETIT JOURNAL - 15 décembre 1942
La cuisine a toujours influencé l'Homme et ce, depuis la nuit des temps.
Si nos aïeux, tout comme nous, aimaient faire bonne table et bonne chair, leurs recettes et mode de cuisiner ont terriblement changé ; nos goûts aussi...
Voici donc une recette ancienne ou actuelle telle qu'elle se cuisine ou pouvait se cuisiner dans nos bourgs, nos villages, ou ailleurs...

⤇ Le porteur de fagots...
L'individu surpris enlevant dans une forêt, des bois coupés en délit, doit être considéré comme auteur de ce délit ou comme y ayant coopéré, et est passible, sous l'un et l'autre rapport, des mêmes peines - Arrêt de la Cour de Cassation du 21 avril 1808.
Michel Meyssonier, fils, fut surpris par les gardes forestiers de Montgardin, agréable commune française des Hautes-Alpes, avec deux bêtes de sommes chargées de fagots fraîchement et illégalement coupés...
Condamnés en première instance, Michel Meyssonier et son père furent finalement acquittés en appel car, suivant la loi de 1669, seuls les vols de merrains étaient condamnables.
Chants de travail, de veillée, berceuses ou chants à danser, ils ont toujours accompagné nos aïeux, leurs soirées et leurs veillées. Ces chants ne demandent qu'à vivre ou revivre à travers vous et vos amis ; n'hésitez donc pas à les chanter.
Nous vous invitons donc à cliquer l'image ou le lien pour accéder à la page concernant les chansons de La Bâtie-Neuve ; si non trouvée, vous découvrirez un chant d'une autre région...
Nos fruits et légumes sont maintenant scientifiquement profilés et uniformisés pour tenir au frigo !
Il fut une époque passionnante où nos cultivars et variétés fruitières étaient d'une grande diversité de goûts, de couleurs et de formes.
Le mot pomologie n'intègre normalement que les fruits mais, ne devant oublier nos autres végétaux domestiques, nous avons intégré légumes et plantes sous cette rubrique.
Redécouvrez-les, plantez-les et mangez-les !
À La Bâtie-Neuve ou ailleurs, elles se voyaient sur les murs ou panneaux d'affichages. Elle invitaient à acheter, vantaient un produit, ou étaient support d'un message quelconque pouvant être information de santé publique, d'appel à soutien au pays en cas de guerre, ou invitations au voyage...
Maintenant, les mots Réclame et Publicité - mots bien français victimes de la langue invasive, sont remplacés par Communication.
C'est bien dommage !

Bienheureuse - XIV° siècle
Origninaire de Château-Puy-Michel, mariée à 15 ans à Elzéar, Comte de Sabran, elle et son mari mèneront vie personnelle austère plongée dans la prière et vie publique respectant leurs obligations. Jeune veuve, elle se retire à la Cour de Naples, vivant pauvrement puis rentre en Provence pour mourir à Apt le 26 novembre 1360. Elle est enterrée près de son mari dans la cathédrale d'Apt. Son culte fut rapidement approuvé par le pape Urbain VIII.

⤇ Une marseillaise de 1897
Un Monsieur de Toulouse rencontrant un Monsieur de Marseille lui raconte que les riverains de la Garonne ont tous le nez fort long. Jamais en reste, notre brave marseillais, se moquant du toulousain lui répond alors:
- Peuchère ! Moi, j'ai connu un marseillais de la Canebière qui avait le nez si long que, s'il respirait une rose le matin, il n'en sentait le parfum que le lendemain !
Nous remercions les différents contributeurs de La Bâtie-Neuve.
Ils participent avec des photographies récentes ou anciennes, avec des informations, des écrits personnels ou des pistes de recherches.
Leur aide est précieuse et ce travail mémoriel se construit grâce à leurs partages.
Un grand merci à tous et toutes !