![]() | Français | Saint-Jacut-les-Pins |
![]() | Population | 1 700 hab |
![]() | Gentilé | jacotais |
![]() | Superficie | 22,81 km² |
![]() | Densité | 74.53 hab/km² |
![]() | Latitude | 47°41'60" N |
![]() | Longitude | 2°13'0" W |
![]() | Latitude | 47.683300 |
![]() | Longitude | -2.216670 |
Saint-Jacut-les-Pins, en breton Sant-Yagu-ar-Bined, tire son nom du saint éponyme. Les pins a été rajouté au toponyme originel pour le différencier de Saint-Jacut-de-la-Mer et de Saint-Jacut-du-Méné et favoriser le développement du tourisme.
Jacut, fils de saint Fragan et sainte Gwen, frère de saint Gwethenoc, Sainte Klaervia - Clervie - et saint Gwenole - Guenolé, arrive en Bretagne au V° siècle, vers 460 semble-t'il. Saint Jacut est le fondateur du monastère qui portait son nom dans la commune de Saint-Jacut-de-la-Mer. Décadent depuis le XV° siècle, la tourmente révolutionnaire de 1789 finit de détruire un monastère qui est alors arrivé bien mal en point.
Nous retrouvons Saint-Jacut-les-Pins pour la première fois attestée en 1387 dans les archives du chapître de Vannes sous la forme Santus Jacutus puis en 1424 sous la forme Saint Jagu dans les archives du château de Castellan.
Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.
L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.
Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.
Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.