Plounéventer

Légende locale
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■   Légende locale

À Plounéventer et ses environs, elle connut son heure de gloire et, lors des veillées locales, elle anima certainement les soirées.

Le conteur, préparant sa prestation, n'hésitait pas à se lancer dans des improvisations, il brodait, déformait, virevoletait au gré de son imagination pour créer un spectacle unique.

Assis près de la cheminée, jetant des herbes au feu, il faisait naître des flammes colorées et parfumées ; créant le son et lumières d'antan, il y rajoutait les parfums.

Passant à Plounéventer, vous vous souviendrez peut-être de cette légende locale.

Plounéventer

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  • FrançaisPlounéventer
  • BrezhonegGwineventer
    ( Breton )
  • Population1 800 hab.
    GentiléPlounéventériens
  • Superficie27,28 km²
  • Densité65.98 hab./km²
  • Latitude48° 31 '53" N°
    Longitude4° 13 '45" W°
  • Latitude48.514856°
    Longitude-4.212441°


 ⌘ Le mal mariage

Il y a maintenant bien longtemps,
C'était en des temps où l'Homme croyait encore en l'Homme,
C'était une époque où l'Homme croyait encore au sens du mot Justice,
C'était il y a peu...


Les personnes intéressées se présentent toujours sous un jour avenant. Dissimulatrices et hypocrites, elles savent parfaitement maquiller la réalité de leur personnage et, comme le dit l'expression courante, vous feront prendre des vessies pour des lanternes.

La belle intrigante se présentait donc sous allure favorable pour alpaguer le pigeon ; elle en attrapa un, et le mariage fut conclu !

La naissance du premier enfant d'un couple devrait être un immense moment de la vie d'un homme: il ne fut qu'un douloureux cauchemar et ne laissa qu'une profonde et douloureuse blessure au nouveau père, une trahison abjecte.

Il est dans les us normaux, et ceci partout sur le monde, que la mère de la future maman se déplace aux naissances. Elle vient aider sa fille dans ces moments de grands changements ; ainsi, est la normalité ; ici, ce ne fut le cas.

Doucereuse, avec fourberie et hypocrisie, la future maman demanda au futur papa si elle pouvait aller accoucher près de sa mère, une belle-mère de cinquante-deux ans incapable de déplacéer sa pondéreuse imbécilité et une bonne centaine de kilomètres au loin. Bon bougre et malgré la surprise d'une telle demande sous-entendue et travaillée depuis des semaines, le mari accepta ; sa bonne femme lui ayant promis de rentrer très rapidement.