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Aillot Francisque
Ygrande

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Aillot Francisque

■ Aillot Francisque

Aillot Francisque est né à Ygrande le 08-11-1894.

Il mesurait 1.73 mètre, avait les cheveux et sourcils châtains, les yeux bleus, le front moyen, le nez rectiligne, le menton non défini et le visage non indiqué. Francisque avait un niveau d'études non vérifié.

Il décèdera le 07-05-1917 à Beine-Nauroy ; il avait 23 ans.

Mort pour la France en 1914-1918, tué à l'ennemi, il était 2° classe au 13° RI.

Lors de son incorporation militaire, il était cultivateur.

Ne l'oublions pas et gardons lui mémoire !

Merci à wikipédia et autres d'arrêter de plagier nos textes et travaux


Aillot Francisque

Aillot Francisque
  • Français: Aillot Francisque
  • :
    ( )
  • Population: 775
    Gentilé: Ygrandais
  • Superficie: 52,71 km²
    Densité: 14.7 /km²
  • Latitude: 46°33'9" N
    Longitude: 2°57'37" E
  • Latitude: 46.552493" N
    Longitude: 2.943478
  • pages: 18

⌘ Aillot Francisque

Aillot Francisque

◎ États de service

  • 06-09-1914 => Appelé sous les Drapeaux, incorporé au 13° RI, soldat de 2° classe, arrivé le 7 au corps
  • 06-04-1916 => Évacué du camp ce jour jusqu'au 20-05-1916
  • 16-01-1917 => Promu soldat de 1° Classe, est de la 1° Compagnie
  • 07-05-1917 => Tué à l'ennemi au Mont Cornillet par éclat d'obus

⌘ Aillot Francisque

Le journal de Marche et des Opérations du 13° Régiment d'Infanterie n'est pas disponible ou perdu ; il est donc impossible de retracer les derniers jours de Francisque avec précision. Il nous est par contre possible de retrouver l'Historique du 13° qui retrace succintement les opérations concernées.

◎ Les derniers jours

  • Le mont Cornillet - Le mont Blond - 17 avril au 29 mai 1917

    La IV° armée, en liaison avec la V° armée, a reçu comme mission d'encercler à grande distance le massif de Nogent-l'Abesse et de le faire tomber en dégageant ainsi la ville de Reims. Pour cette opération, le 13° a été provisoirement affecté à la 34° Division du général de Lobit et doit appuyer le 8°3 RI, qui a le mont Cornillet pour objectif ; terminus ouest du massif de Moronvillers qui domine de sa masse imposante tout le terrain environnant. D'après le plan d'engagement de la Division, le 13° ne doit commencer à coopérer à l'attaque que lorsque le 83° aura pris la crête du mont, mais les évènements vont obliger le régimentà prendre avant l'heure la place du 83° et lutter pendant cinq jours pour la conquête du mon Cornillet.

    L'attaque est fixée au 17 avril. À 4h45 du matin, les bataillons s'ébranlent : le bataillon Corbabon - 2° bataillon, tient la tête avec le bataillon de La Grange - 3° bataillon ; le bataillon Lecocq - 1° bataillon, suit en soutien. Le bataillon Corbabon avance très rapidement en terrain découvert, tandis que le bataillon de La Grange pris, dès le débouché des lignes françaises, sous le feu de mitrailleuses allemandes établies dans le bois de La Grille et sur le flanc est de Cornillet, ne peut que progresser lentement en filtrant à travers les tranchées et boyaux ennemis. Le chef de bataillon de La Grange a été blessé au début de l'action.

    Le temps est déploraaable ; des rafales de pluie ou de neige ne cessent de tomber. Le bataillon Corbabon réussit à ganger les pentes sud de Cornillet et à s'emparer d'un blockhaus garni de mitrailleuses, soutenu à courte distance par le bataillon Lecocq, mais le bataillon de Varax ( 83° RI ) doit suspendre son mouvement et faire face à gauche.

    Dans le courant de l'après-midi, le 83° qui, après avoir couronné les mont Cornillet, a subi de nombreuses pertes, ne fait plus couverture sur le front du régiment et se replie au contraire en arrière de lui.

    Le 13° est maintenant en première ligne. La nuit s'écoule sans action d'infanterie et la journée du 18 avril sans incident notable. Ordre est donné à 17 heures au bataillon de réserve - bataillon Lecocq, d'attaquer le Réduit du Cornillet et de s'en emparer. Sans appui d'artillerie, cette unité se met en marche à la tombée de la nuit, réussi à atteindre le saillant sud du Réduit et y prend pied. Mais l'ennemi tient solidement le sommet de la hauteur ; le bataillon Lecocq s'installe sur la position en organisant défensivement la partie sud du Réduit. Les journées des 19 et 20 avril vont être employées à la progression pied à pied dans le Réduit.

    Le 21 avril, le régiment est relévé par le 29° RI. Pendant ces cinq jours de durs combats, il a perdu 17 officiers et 400 hommes ; par contre, une centaine de prisonniers ssont restés entre ses mains.

    Le repos du 13° ne doit pas être de longue durée car, le 5 mai, le régiment est mis à disposition de la 19° Division pour étayer les troupes d'occupation du Mont Blond. Le bataillon Lecocq - 1° Compagnie, est poussé en soutien du 270° RI, pendant que les bataillons Corbabon (2°) et Varax (3°) s'établissent en réserve de Division dans les anciennes tranchées allemandes. Puis, le 10 mai, le régiment passe en première ligne et occupe le Mont Blond ; il a pour mission d'organiser un secteur bouleversé par des bombardements incessants. Après avoir été pendant cinq jours sous une pluie d'obus, le 13° descend au repos à Trépail, mais un nouvel effort lui est demandé bientôt.

    Pour la troisième fois, il retourne en ligne pour aller etayer une attaque de la 48° Division visant à l'occupation du réduit de Cornillet. Dans les unités, la fatigue est extrême ; les hommes exténués par les longues veilles, les travaux et les corvées de toutes nature, les bombardements de l'ennemi, sont incapables d'aucun effort ; il semble que la limite de résistance des forces humaines est atteinte.

    29 mai, enfin, le régiment, relevé de sa faction, fait route vers l'Argonne, à destination de Sainte-Ménéhould. Le général Vandenberg, commandant le 10° CA, ne veut le laisser partir sans lui adresser un adieu ému et lui déclarer qu'il a vivement apprécié ses belles qualités de courage calme, d'endurance, d'abnégation et de camaraderie de combat.

    Francisque meurt ce 7 mai 1917. Il était membre de la 1° Compagnie d'un de ces bataillons