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Bardouil Désiré Louis Marie
Lanester

LANNARSTÊR

LANNARSTÊR
( LANESTER )
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Lanester: Le pont du Bonhomme, sur le Blavet
🎲 ⤇ La femme renard...

Bardouil Désiré Louis Marie

■ Bardouil Désiré Louis Marie

Bardouil Désiré Louis Marie est né à Keryado le 22-10-1888.

Il mesurait 1 mètre, avait les cheveux et sourcils noirs, les yeux bruns, le front ordinaire, le nez moyen, le menton rond et le visage ovale. Désiré Louis Marie avait suivi l'instruction primaire.

Il décèdera le 27-09-1915 à Rouvroy-Ripont ; il avait 27 ans.

Mort pour la France en 1914-1918, mort de ses blessures de guerre, il était 2° Classe au 9° Zouaves.

Lors de son incorporation militaire, il était couvreur.

Ne l'oublions pas et gardons lui mémoire !

Merci à wikipédia et autres d'arrêter de plagier nos textes et travaux


Bardouil Désiré Louis Marie

Bardouil Désiré Louis Marie
  • Français: Bardouil Désiré Louis Marie
  • Breton: Lannarstêr
    ( Brezhoneg )
  • Population: 22 500
    Gentilé: Lanestériens
  • Superficie: 18,37 km²
    Densité: 1224.82 /km²
  • Latitude: 47°46'49" N
    Longitude: 3°21'51" W
  • Latitude: 47.763644" N
    Longitude: -3.347408
  • pages: 23

⌘ Bardouil Désiré Louis Marie

Bardouil Désiré Louis Marie

◎ États de service

  • ??-??-1909 => Exempté pour arrêt de développement
  • 02-08-1914 => Appelé à servir au Drapeau par décret de mobilisation générale, reconnu bon pour le service armé par décision du conseil de révision du Morbihan du 09-09-1914
  • 20-02-1915 => Arrivé au corps, soldat de 2° classe au 45° RI
  • 03-06-1915 => Versé au 9° Zouaves
  • 22-06-1915 => Monte au front
  • 27-09-1915 => Disparu à Ripont

⌘ Bardouil Désiré Louis Marie

Lisant le Journal de Marche et des opérations du Régiment, nous pouvons lire que Désiré-Louis-Marie Bardouil est, lors de son décès, engagé dans la Seconde Bataille de Champagne avec le 9° Zouaves.

Les journées du 25 au 30 octobre sont terriblement mortelles pour les zouaves et la mortalité des bataillons fut terrible.

Les hommes sont lancés à l'assaut de lignes allemandes non détruites ou endommagées par l'artillerie française dont les obus ne percent pas les abris allemands souterrains et solidement bétonnés.

Notre ami est donné pour disparu le 27 ; nulle trace de son corps sur le champ de bataille indique qu'il a sans doute été explosé par un obus ne laissant aucune trace de son corps.

  • 25-09-1915

    Le régiment quitte à 0 heures 40 ses emplacements de bivouac et gagne les boyaux dans l'ordre suivant:

     ⤇ Boyau C6: bataillon Koch ⤇ Boyau C7: Bataillon Petitot et 14°CM (Compagnie de Mitrailleuses)
     ⤇ Boyau C9: Bataillon Prunis et 13°CM

    Le mouvement s'effectue sans incidents mais très lentement.
    À 9 heures, les bataillons dépassent le Ravin de Wargenmoulin et gagnent le Ravin de Beauséjour par les mêmes boyaux.
    À 14h55' le Colonel reçoit l'ordre du Général commandant la 39° DI (Division d'Infanterie à laquelle est affecté le régiment pour continuer l'attaque) d'attaquer avec 2 bataillons en prenant pour axe la ligne Cote 185 - Clocher de Ripont - Cote 171. En conséquence, le Colonel donne les ordres suivants:

    PC 39° DI, 25 Septembre 14h55

     1 ⤇ La 39° DI s'est emparée de la crête de la Maison de Champagne ; à sa droite,le 1° CAC a occupé la verrue qu nord de la Main de Massiges ; à gauche, la 11° DI continue ses attaques.

     2 ⤇ Le bataillon Prunis attaquera à droite sur l'axe Maison de Champagne - saillant Est de Ripont avec 2 sections des la 13° CM - Le bataillon Koch attaquera à gauche sur l'axe Cote 185, clocher de Ripont avec le reste de la 13° CM - Le bataillon Prunis partira de la tranchée de départ à gauche du boyau 9.2 - le bataillon Koch débouchera de la tranchée de départ à droite du boyau 9.2 - L'attaque sera déclanchée des tranchéede départ sur l'ordre du Lieutenant-Colonel.

    Le bataillon Prunis disposera, pour gagner son emplacement de départ du Ravin de Marson, le la ligne C12 et C11, PAK5, V4, K8 - Le bataillon Koch disposera du boyau C10, PAK1, PAK2, V2, K3. Les déplacements latéraux se feront sous le Ravin de Marson.

     3 ⤇ Le bataillon Petitot et la 14° CM, en réserve à la disposition du Général de Division, garniront d'abord la tranchée de départ derrière le centre du sipositif d'attaque. Le batatillon Petitot enverra un officier de liaison au Général de Division Cote 171.

     4 ⤇ PC du Lieutenant-Colonel sur l'axe 185 Clocher de Ripont. Le lieutenant Haeberlé assurera une liaison téléphonique avec le PC du Général de Division, Cote 171 vers K5. L'attaque est finalement remise au lendemain. Le Colonel reçoit l'ordre de s'établir avec les 2 bataillons sur les position au bord de Maison de Champagne en le reliant à droite avec la 77° Brigade.
  • 26-09-1915

    À 2 heures du matin, le Colonel reçoit les ordres pour la journée du 26; le 9° Zouaves, avec tout le régiment doit attaquer du point 719 à l'ouvrage de la Défaite exclus.

    - Direction générale; la Maison de Champagne, cote 185
    - Objectif: Ripont et la ligne de la Dormoise
    - Direction ultérieure: Village et parc de la Fontaine en Dormois

    Cette attaque est soutenue par 2 groupes et 1/2 d'artillerie de campagne et 2 batteries de 155 - Le PC du 9° Zouaves sera au boyau de Berlin

    À 3 heures, le Colonel des ordres de détail, soit:

     ⤇ Bataillon Prunis, à droite, attaquera à l'est de la Maison de Champagne ; direction générale = Cote 125, 800 m. à l'est de Fontaine-en-Dormois, saillant S-E dispose de 2 sections de mitrailleuses

     ⤇ Bataillon Koch, au centre, attaquera suivant la direction maison de Champagne, Clocher de Ripont ; saillant sud-ouest du Parcde Fontaine-en-Dormois et dispose de 2 sections de mitrailleuses.

     ⤇ Bataillon Petitot, à gauche, attaquera à l'ouest de Maison de Champagne suivant la direction 185 - Vallée de la Dormoise - 500 m. à l'ouest de Ripont. Il disposera particulièrement pous le couvrir à gauche de la 14° CM au complet.

     ⤇ À ma disposition, dans le boyau de Champagne, 2 Cies Prunis (Souchart et Breynat) dans le boyau de Berlin ; la 1° Cie du bataillon Koch (Lefèvre) dans le boyau de Hambourg ; 1 Cie Koch (Seiard)

    Le Régiment devra être prêt à attaquer à 6h ; les éléments les plus avancés de la 39° DI de manière à permettre le regroupement en arrière de ces unités face à leurs nouveaux objectifs. L'attaque aura lieu à 7 heures pour toute la division - Poste du Lt-Colonel sur l'axe du boyau de Berlin
    Les bataillons se portent à l'attaque à l'heure indiquée.

    Devant la violence du feu de l'ennemi, ils sont obligés d'arrêter leur progression et se retranchent sur place - Ordre est donné de progresser à la grenade dans les boyaux
    À 15 heures Le colonel reçoit l'ordre de renouveler son attaque
    Le bataillon Petitot tente de nouveau d'attaquer ; il progresse péniblement d'une centaine de mètres en essuyant des pertes très fortes. Il reçoit alors l'ordre de se retrancher sur place jusqu'à la nuit.

    Pertes officiers dans la journée du 26 septembre 1915

     ⤇ Tués: Capitaine Vautrin - Capitaine Souchard - Sous-Lieutenant Dedieu
     ⤇ Blessés: Lieutenant Berton - Sous-Lieutenant Créquy - Sous-Lieutenant Mercier - Sous-Lieutenant Bourda

    Pertes: Tués = 20 - Blessés = 113

  • Lieutenant-Colonel Marc Mingasson
  • 27-09-1915

    Pertes officiers dans la journée du 27 septembre 1915

     ⤇ Tués: Lt-Colonel Mingasson - Chef de Bataillon Prunis - Chef de Bataillon Petitot - Capitaine Tisseyre - Capitaine Cartier - Capitaine Duvanel - Capitaine Fockenberghe - Sous-Lieutenant Begouen-Deneaux - Sous-Lieutenant Colombaris - Sous-Lieutenant Joyeux - Sous-Lieutenant Larnaude

     ⤇ Blessés: Capitaine Breynot - Capitaine Jeantreau - Capitaine Guichamon - Sous-Lieutenant Métivier - Sous-Lieutenant Vial - Sous-Lieutenant Nicolas - Sous-Lieutenant Deschamps - Sous-Lieutenant Merlinger - Sous-Lieutenant Parent - Sous-Lieutenant Valle - Sous-Lieutenant Allard - Sous-Lieutenant Lépy - Sous-Lieutenant Chapuis - Sous-Lieutenant Janesse

    La nuit se passe sans incidents notables. L'artillerie ennemie risposte avec énergie à notre tir et blesse assez de zouaves dans les boyaux bouleversés. La fusillade est très ralentie.

    À 3 heures, le colonel, suivant les ordres de la 39° DI donne le dispositif d'attaque.

     ⤇ Ordre d'attaque

    - Sur le front des 11° et 14° CA ainsi que sur le front de la IV° Armée, la ligne ennemie a été crevée sur une profondeur de plusieurs kilomètres. Le 1°AC a enlevé la Verrue et le Mont Têtu.

    Ce matin, continuation de l'offensive à outrance sur tout le front. La 39°DI a pour mission d'enlever coûte que coûte la Dormoise et Ripont.

    À sa gauche, la 11° DI attaque dans la direction 711, Cote 194

    II° - La Brigade toute entière, engagée dans le secteur de la 39° Division, a mission d'attaquer sur Ripont, 9° Zouaves en tête, face aux objectifs déjà fixés ; 1° mixte, derrière (un batallion dans le Boyau de Champagne, un dans le Boyau de Berlin)

    III° - En conséquence:

     ⤇ Chaque commandant de Bataillon dispose de son bataillon en entier et des mêmes mitrailleurs qu'hier
     ⤇ Mêmes objectifs: Prunis à droite, cote 125, 600 mètres Est de Ripont - Koch au centre, clocher de Ripont - Petitot à gauche, vallée de la Dormoise à 500 mètres ouest de Ripont
    ⤇ Tout le monde se place avant le jour
    ⤇ Attaque déclanchée à une heure H indiquée ultérieurement

    IV° - L'attaque est appuyée par 2 batteries de 90 et 5 batteries de 75 de l'AD 39 ; la préparation commence à 7 heures
    V° - le PC du Lt-Colonel au début de l'action et de la brigade: chemin transveral Bois Allongé, Ferme de Chosson, 100m Est du 719 ; puis sur la ligne Boyau de berlin-Ripont

    L'attaque primitivement fixée à 14 heures est reportée à 16 heures car la violence du tir de l'artillerie ennemie cause des pertes sensibles.

    Les chefs de bataillons Petitot et Prunis commandants des 2° et 3° bataillon sont tués.
    Les capitaines Fodenberghe, commandant la compagnie de mitrailleuse et Vautrin sont tués.
    Le capitaine Hoeffel qui n'a pas reçu contre-ordre pour l'attaque, envoie à l'assaut un peloton de sa compagnie qui, mitraillé de tous les côtés, se retranche au pied du mamelon 1983 après avoir perdu la moitié de son effectif.

    La préparation par l'artilelrie semble inefficace et peu intense. Le tir de l'artillerie ennemie, au contraire, devient très précis.

    Le capitaine Jentreau étant blessé à son tour, le capitaine Hoeffel prend le commandement du 3° Bataillon.

    Pendant ce temps, le 1° bataillon, commandant Koch, et le 20°, capitaine Engel, prenaient leur dispositifs d'attaque. Pour parer à des contre-attaques venant du Bois en Zig-Zag, le 3° bataillon doit laisser 6 mitrailleuses dans sa tranchée de départ.

    De même, pour parer à toute contre-attaque venant de la Défaite, le 1° bataillon laissera une mitrailleuse face à cet ouvrage.

    À 16 heures, l'attaque se déclanche ; les vagues se portent en avant, au pas, avec courage magnifique. Dès qu'elles apparaissent sur la crête, au nord de Maison de Champagne, l'ennemi ouvre un feu extrêmement violent. Le tir de l'artillerie adverse nous cause de très lourdes pertes. Les réseaux de fil de fer des tranchées ennemies sont intacts et des sections entières se font décimer en essyant de les franchir. Certains éléments parviennent à franchir la ligne ennemie et arrivent jusqu'aux emplacements des batteries ennemies les plus rapprochées mais, n'étant pas soutenus, ils doivent se replier sur une ligne de tranchées établies par les compagnies à 300m environ des position.

    À 5 heures, le colonel Mangin ordonne du commandant Koch de partir à l'attaque ; à ce moment, le colonel Dhignasson et son officier adjoint, le capitaine Tisseyre, sont tués par un obus dans le boyau de Koslin. Le commandant Koch prend le commandement du Régiment.

    À 5 heures, le colonel Mangin ordonne au commandant Koch de continuer l'attaque.

    Les unités ont subi de lourdes pertes ; les cadres sont très affaiblis et les compagnies, surtout au 1° et 2° bataillon, sont complètement mélangées. Le commandant Koch prescrit de se retrancher sur place et de réorganiser les unités. Le régiment tient une ligne qui part de la lisière ouest du Bois Rabot à Maison de Champagne incluse (à 200 mètres au nord de Maison de Champagne).

    L'attaque de la journée nous a valu un gain de 2 à 500 mètres en profondeur sur 900 mètres de front.

    Les pertes ont été très fortes. Elles sont dûes à la violence du tir de l'artillerie ennemie et à l'inefficacité presque complète du tir de nos canons sur les tranchées ennemies: ni les mitrailleuses, ni les défenses accessoires n'étaient détruites lorsque les vagues partirent à l'assaut.

    Pertes: Tués = 129 - Blessés = 738 - Disparus = 122

    À 19 h., le Lieutenant-colonel Couranfou vient prendre le commandement du régiment en remplacement du Commandant Koch.

    L'organisation du secteur du 9° Zouaves comprenait 3 lignes de tranchées qui furent ultérieurement reliées.

     ⤇ 1° ligne: bataillon Hoeffel, 3 compagnies avec la moitié de la 14° Compagnie de mitrailleuses dans une tranchée entre le Bois Rabot et 200 mètres à l'ouest du Boyau de Koslin face au 1683-1983

    Une compagnie en réserve dans le boyau de Posen à l'est du 714

     ⤇ 2° secteur, bataillon Koch: 3 compagnies en première ligne avec la moitié de la 13° CM, de 200 mètres à l'ouest du Boyau de Koslin jusqu'à 200 m. à l'est, ainsi que le barrage du boyau

     ⤇ 3° secteur, bataillon Sicart, la moitié de la 13° Compagnie de Mitrailleurs - 3 compagnies en 1° ligne en liaison avec le bataillon Koch à gauche jusqu'à 200 m. à l'est de la Maison de Champagne ; à la route Champagne-Chausson. Le bataillon Koch aura 1 compagnie en réserve au point 719 à nord de la route et le bataillon Leiard une compagnie en réserve entre Maison de Champagne et la route.
  • 28-09-1915

    La nuit du 27 au 28 et la matinée du 28 sont consacrées aux travaux de retranchement sur les positions conquises, à la reconstitution des unités et à la préparation des attaques ultérieures.

    Le 3° Bataillon reçoit l'ordre de s'établir fortement au Bois Rabot, face au nord et à l'ouest de façon à permettre à la 11° DI de continuer son offensive sur le Bois en zig-zag.

    Les travaux d'installation sont commencés pendant l'après-midi du 28.

    Pendant toute la journée, l'artillerie ennemie se montre très active, blessant et tuant assez d'hommes dans les tranchées ébauchées. Notre artillerie riposte viogureusement mais son tir est très mal réglé et quelques obus de 75 tombent dans nos tranchées.

    Pertes: Médecin-Major Rellier, tué ; Médecin auxiliaire Baudrier, tué ; 7 hommes tués et 23 blessés
  • 29-09-1915

    La nuit est calme; l'ennemi a signalé sa présence en lançant toute la nuit de nombreuses fusées et en tiraillant sur les patrouilles qui cherchent à s'approcher du Ravin de Ripont.

    Le mauvais temps a considérablement gêné les travaux pendant la nuit.

    L'Ordre Général d'Opérations de la 39° DI pour la journée du 29 prescrit l'assaut de l'ouvrage de la Défaite pour 16 heures ; le 9° Zouaves doit appuyer cette opération en progressant dans les boyaux Köstlin et de Champagne mais, à 14h50, le colonel apprend que l'attaque sur la Défaite est remise au lendemain.

    D'après les instructions du Général Cdt la 39° DI, les instructions données conservent leur valeur pour l'attaque su 30.

    Pendant la journée, l'infanterie ennemie reste inactive ; son artillerie a bombardé violemment nos tranchées de 1° ligne avec du 77 percutant, du 105 fusant et des obus explosifs fusants très meurtriers probablement lancés par des canons de 130. Notre artillerie a riposté sur les tranchées ennemies avec le 75 dont quelques projectiles n'éclataient pas ; quelques-uns sont encore tombés dans nos tranchées.

    Des travaux d'aménagement se poursuivent activement mais le sol est rocheux et très dur, surtout dans le secteur du 3° bataillon qui doit creuser un boyau de 400 mètres pour se relier à la tranchée de départ.

    Pertes: 6 tués - 14 blessés
  • 30-09-1915

    Pendant la nuit et dans la matinée, le bombardement systématique par l'artillerie ennemie des tranchées et boyaux n'a pas cessé, retardant ainsi les travaux et nous faisant éprouver des pertes assez sensibles ; l'infanterie ennemie reste inactive.

    Notre artillerie riposte vigoureusement, mais le 75 est incapable de détruire les abris et blockhaus qui nous font face.

    L'ennemi a travaillé considérablement la nuit dernière à relier ses tranchées et a augmenté la profondeur des réseaux de fil de fer. De notre côté, nous avons placé des réseaux Brun sur tout le front de notre secteur.

    Dans la matinée, lancement réciproque de grenades au barrage du Boyau de Köslin.

    L'attaque de la 77° Brigade sur l'ouvrage de la Défaite est remise au 1° octobre. Dans ces conditions, l'attaque de la 3° Brigade Marocaine, prévue pour le 1°, est remise à une date ultérieure.

    Les travaux d'approfondissement des tranchées et boyaux ont poursuivies très activement en vue d'une prochaine offensive.

    Pertes: 15 tués - 69 blessés

Ne l'oublions pas et gardons-lui mémoire !