

Abainville, commune meusienne de 296 habitants, est enjolivé par son célèbre château daté du dernier quart du XVIII° siècle ; privé, il ne se visite pas.
Les forges, dont vous pouvez remarquer le rappel sur le blason, fut active de 1725 à 1904.
Malgré les outrages du temps, il reste quelques traces de ce passé industriel dont une cheminée; vous pourrez visiter les lieux et vous imprégner de ce que fut la vie sur ce site industriel...

Découvrez la carte du territoire concerné.
La qualité de leurs cartes étant remarquable, nous avons réalisé lien vers les cartes de l'Institut Géographique National - IGN pour la France, et vers Yandex pour les autres pays.
Vous sélectionnerez l'échelle de la carte en fonction des activités prévues ; plutôt cartes à petite échelle si vous rayonnez large ; plutôt grande échelle si vous recherchez le détail.
Abainville est attesté en 1151 sur un écrit d'Henry, évêque de Toul et se retrouve sous la forme Abuni villa. L'origine gallo-romaine de ce toponyme ne laisse aucun doute et semble dériver d'un anthroponyme germanique, Abwenn, ou celtique Abwennus.
Si cet homme était un germain, il devait être un de ces multiples germains qui se voyaient octroyer des terres moyennant service à l'Empire Romain et protection de celui-ci.

Abainville porte:
d'or au haut fourneau de sable maçonné d'argent, flambant de gueules et libérant sa coulée du même, accompagné à dextre et sénestre d'une massette et d'un ciseau de sculpteur d'azur posés en sautoir, ceux de sénestre contournés; mi-vêtu en chef d'azur à deux croisettes au pied fiché et recroisetées d'or
Sauf faits de guerre, catastrophes naturelles ou destructions massives et volontaires, le patrimoine architectural d'une commune est reflet de la richesse de son passé. Ce patrimoine peut aussi être patrimoine naturel ; il est alors don remarquable lié à la nature et ses grandeurs.
Nous vous laissons le découvrir en suivant ce lien sur le patrimoine de Abainville

Une brave femme d'Accolay ou de ses environs, en département de l'Yonne et en des temps anciens avait deux coqs, braves et belles bêtes. Un rebouteux refusé pour traiter l'entorse de sa fille ensorcela les coqs par vengeance : ils ne chantaient plus au lever du soleil.
Ne sachant que faire, elle se rendit chez le maître d'école qui lui conseilla de leur faire avaler du froment cueillit au lever de lune. La femme usa du conseil et fit avaler ce froment à ses coqs. Dès le lendemain, les coqs, dressés sur leurs ergots, reprenaient leurs bonnes habitudes et réveillaient la maisonnée à la pointe du jour.
Vous connaissez maintenant la technique !

Autrefois, à Bouligneux, comme dans les Dombes, les fièvres liées aux marais et étangs étaient importantes et faisaient des ravages.
Pour s'en protéger, les habitants, au solstice d'été, allaient près du cours de la Chalaronne y adorer le Soleil au Levant.
Ceci fait, ils jetaient un soleil de paille dans la rivière en remerciant le soleil.
La guérison était assurée !

Gourgo Régino
Le Gourgo Régino est un gouffre de la grotte du Maz d'Azil peu connu des touristes mais pas des indigènes: une princesse disparut en ce lieu et son fantôme parfois apparaît.
Depuis ce triste malheur, les jeunes filles, la veille de leur noces, viennent y consulter. Si l'ombre brumeuse de la princesse apparaît, cela est signe de mariage heureux. L'ombre effacé, la jeune fille peut y remplir une cruche puis rentrer sûre de son mariage...
La sépia, un liquide brun-noir secrété par des glandes ventrales de la seiche, est aussi connue sous le nom d'encre de seiche ; l'animal s'en sert pour dissimuler sa fuite. Les photographies sépia sont de cette couleur brun-noir donnant ce charme de l'ancien.
Les photographies, gravures ou images d'époque sont regroupées sous cette rubrique.
Si vous souhaitez partager d'anciennes photographies, n'hésitez pas: elles sont les bienvenues !
Né dans la commune ou non, il fut connu pour ses écrits.
Inspiré par Abainville ou non, il fut charmé par quelque paysage, ému par des sentiments ou sensible à quelque personne, et laissa s'exprimer la muse pour écrire quelques belles lettres malheureusement devenues souvent trop peu connues.
Nous souhaitons vous les faire découvrir ou redécouvrir à travers la page poétique que vous ouvrirez en cliquant ce lien...
Habitants de Abainville, ils ont accepté de prendre librement la plume et nous parler de leur lieu de vie.
Il nous semble important de donner la parole aux habitants et leur permettre de partager leurs ressentis, sentiments, souvenirs et autres.
Nous les remercions pour leur participation et partage.
Les Beaux-Arts sont nourriture de l'Âme...
Les Beaux-Arts comme définis par le Dictionnaire de l'Académie Française, sont l'ensemble des arts majeurs ou simplement des arts, soit la peinture, la sculpture, la gravure, l’architecture, appelées aussi arts plastiques, auxquelles s’ajoutent la musique et la danse.
Via ce lien, vous découvrirez une œuvre, sculpture ou peinture, et un court texte la concernant.

⤇ Contrebande et trafic
Abainville, 5 août - Alexandre-Félix Hanouzel, 31 ans, a été surpris colportant des allumettes. Il écope d'une amende de 300 francs qui éteindra sa flamme commerciale.
LE COURRIER DE LA MEUSE - 9 août 1908
La cuisine a toujours influencé l'Homme et ce, depuis la nuit des temps.
Si nos aïeux, tout comme nous, aimaient faire bonne table et bonne chair, leurs recettes et mode de cuisiner ont terriblement changé ; nos goûts aussi...
Voici donc une recette ancienne ou actuelle telle qu'elle se cuisine ou pouvait se cuisiner dans nos bourgs, nos villages, ou ailleurs...

⤇ Irritante République !
Le 25 mars 1792, excédés par les injustices de la République, les habitants de Châteauroux-les-Alpes, paisible commune des Hautes-Alpes en France, se rebellent et attaquent le convoi de munitions destinées à la proche ville d'Embrun et subtilisent 10 caissons, soit 12.600 cartouches.
Les demandes de restitutions étant vaines, le 5 avril 1792, le directoire d'Embrun informe que les caissons doivent être déposés à Embrun dans les 24 heures, sous peine de poursuites et châtiments sévères.
Cela sera fait...
Chants de travail, de veillée, berceuses ou chants à danser, ils ont toujours accompagné nos aïeux, leurs soirées et leurs veillées. Ces chants ne demandent qu'à vivre ou revivre à travers vous et vos amis ; n'hésitez donc pas à les chanter.
Nous vous invitons donc à cliquer l'image ou le lien pour accéder à la page concernant les chansons de Abainville ; si non trouvée, vous découvrirez un chant d'une autre région...
Nos fruits et légumes sont maintenant scientifiquement profilés et uniformisés pour tenir au frigo !
Il fut une époque passionnante où nos cultivars et variétés fruitières étaient d'une grande diversité de goûts, de couleurs et de formes.
Le mot pomologie n'intègre normalement que les fruits mais, ne devant oublier nos autres végétaux domestiques, nous avons intégré légumes et plantes sous cette rubrique.
Redécouvrez-les, plantez-les et mangez-les !
À Abainville ou ailleurs, elles se voyaient sur les murs ou panneaux d'affichages. Elle invitaient à acheter, vantaient un produit, ou étaient support d'un message quelconque pouvant être information de santé publique, d'appel à soutien au pays en cas de guerre, ou invitations au voyage...
Maintenant, les mots Réclame et Publicité - mots bien français victimes de la langue invasive, sont remplacés par Communication.
C'est bien dommage !

Abesse - VIII° siècle
Moniale à l'abbaye de Jouarre, remarquée pour ses qualités, sa douceur et sa piété, Bertille devint première abbesse de l'abbaye de Chelles, en Champagne, soutenue et demandée par Sainte Bathilde, retirée au monastère et femme du roi Clovis II°, dit le Fainéant. Bertille consacra sa vie au respect de ses engagements religieux. Elle se dévoua à ses charges d'infirmière, d'enseignante et abbesse tout au long de son existence ; cela lui vaudra béatification.

Rien n'est plus infatigable qu'une cravate de meunier car elle tient tous les jours un larron à la gorge !

⤇ Le Docteur - Année 1896
Un jeune morticole, frais émoulu de la Faculté de Médecine, a pu ouvrir un cabinet médical grâce aux libéralités d’un sien oncle qu’il ne cesse de harceler depuis lors de demandes de subsides.
- C’est incompréhensible ! se récriait dernièrement le bonhomme. Tu n’as donc pas de clients ?
- Ce ne sont pas les clients qui me manquent, mon oncle, seulement, c’est une fatalité: ils ne sont jamais malades !
Nous remercions les différents contributeurs de Abainville.
Ils participent avec des photographies récentes ou anciennes, avec des informations, des écrits personnels ou des pistes de recherches.
Leur aide est précieuse et ce travail mémoriel se construit grâce à leurs partages.
Un grand merci à tous et toutes !