Châteauroux-les-Alpes: Balade vers le col des Tourettes....
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■ La République est irritante
La Grande Révolution française de 1789 ne fut pas ce bel enthousiasme chanté et glorifié par les républiques successives. Cette période vit bien des troubles naître dans toutes les Provinces de France.
Promettant monts et merveilles, chantant la Liberté, l'Égalité, la Fraternité et la semaine des quatre jeudis, ceux qui avaient fait des promesses ne les respectèrent pas...
Châteauroux-les-Alpes
- Français ⤇ Châteauroux-les-Alpes
- Occitan ⤇ Chasteròs
( Occitan )
- Population ⤇ 1 198 hab.
Gentilé ⤇ Châteauroussins
- Superficie ⤇ 92,84 km²
- Densité ⤇ 12.9 hab./km²
- Latitude ⤇ 44° 37 '50" N°
Longitude ⤇ 6° 31 '17" E°
- Latitude ⤇ 44.613863°
Longitude ⤇ 6.521264°
Rue Bric et Brac
⌘ Châteauroux en a marre de la République
La Grande Révolution française de 1789 ne fut pas ce bel enthousiasme chanté et glorifié par les républiques successives. Cette période vit bien des troubles naitre dans toutes les Provinces de France. Promettant monts et merveilles, chantant la Liberté, l'Égalité, la Fraternité, et la semaine des quatre jeudis, ceux qui avaient fait des promesses ne les respectèrent pas. Comme multitude de sujets du Roi, devenus Citoyens d'une République, les désillusions et griefs s'amoncelaient, les promesses aussi.
Ces désillusions furent nombreuses, elles étaient principalement liées à l'accaparement et achat des biens nationaux par les bourgeois et financiers ainsi que par l'appel aux armes dont étaient dispensés les fils de la bourgeoisie.
◎ Les caissons de munitions disparaisssent
Le 25 mars 1792, excédés par les réquisitions, les taxes trop lourdes, la conscription qui ne touche que les plus modestes, les habitants de Châteauroux-les-Alpes franchissent le pas et se rebellent contre le nouveau pouvoir dit " républicain ". Les places fortes transportant des cartouches pour s'approvisionner les unes les autres et utilisant des charrois, les habitants attaquent le convoi de munitions destiné à la garnison d'Embrun et expédié par Mont-Dauphin. Ce convoi est composé de dix caissons, cela représentant 12.000 cartouches destinées à la troupe. Le convoi se volatilise et ses convoyeurs terminent le voyage avec leurs caissons vides.
5 avril 1792, ne pouvant tolérer ce genre de rebellion, le directoire du district d'Embrun, pouvant s'appuyer sur la troupe, enjoint aux officiers municipaux de Chateauroux-les-Alpes de rendre et déposer les caissons et leur contenu dans les 24 heures à la garnison d'Embrun faute de quoi le directoire du district portera plainte au tribunal contre la commune de Châteauroux-les-Alpes qui ne pourra que se voir condamner aux dépens conformément à la loi du 18 juillet 1790.
Nous ne connaissons pas la suite de cette histoire, mais il semblerait que les habitants aient rendu leurs munitions aux soldats. Nous n'avons trouvé trace de plainte ultérieres à cet évènement.