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■ Les facteurs des Postes
Le service postal est décrié et l'entreprise a bien changé. Si les facteurs font maintenant leur tournée en vélo ou automobile, il fut un temps où ils réaliseaient leurs tournées à la force du jarret et faisaient tout leur possible pour que le courrier passe.
Voici un fait daté de 1895 et concernant le facteur de Villar d'Arène ; il est raconté par un certain Mr Juge ces même années.
Villar-d'Arène
- Français ⤇ Villar-d'Arène
- Occitan ⤇ Vilard Arenas
( Occitan )
- Population ⤇ 300 hab.
Gentilé ⤇ faranchins
- Superficie ⤇ 77,51 km²
- Densité ⤇ 3.87 hab./km²
- Latitude ⤇ 45° 3 '32" N°
Longitude ⤇ 6° 20 '14" E°
- Latitude ⤇ 45.042301°
Longitude ⤇ 6.337110°
Rue Bric et Brac
⌘ Les facteurs des Postes
Le service des Postes est bien souvent décrié et l'entreprise a bien changé. Si les facteurs font maintenant leur tournée en vélo ou automobile, il fut un temps où ils faisaient leurs tournées à la force du jarret et, quelque soit le temps, faisaient tout leur possible pour que le courrier passe. Voici un fait daté de 1895 et concernant le facteur de Villar d'Arène.
Facteur vers 1900
Il est raconté par un certain Mr Juge ces même années.
On se plaint quelque fois du service de certains facteurs ; la corporation n'échappe pas en cette loi commune de l'humanité, tous ne sont pas parfaits. Mais leur salaire est si maigre, pour les longues courses qu'ils doivent faire au cœur de l'hiver, par tous les temps, qu'on ne peut s'empêcher d'être indulgent et j'aime mieux oublier les quelques petites négligences qu'on signale de temps en temps pour ne voir aujourd'hui que leurs actes de bravoure.Mr Juge nous raconte l'aventure d'un facteur de Villar d'Arène qui pu être sauvé à temps et était à demi-mort de froid, enseveli dans les neiges en 1895.
Je le vis, raconta Mr Juge, encore tout mal en point et lui demandai:
- Mais enfin, mon ami, vous pouviez prudemment vous abstenir de porter vos lettres car il y a un mètre de neige et plus.
Il me répondit:
- Oui, Monsieur, je sais bien, mais que voulez-vous ? Il y avait dans le courrier une lettre de Louis Jousset qui venait du Tonkin. Si vous saviez comme ils l'attendaient cette lettre du petit ! Tous les jours ils me disaient :" Est-ce qu'il n'y a rien encore de lui ? ". Ils étaient inquiets ; c'est si loin. La lettre est arrivée... Est-ce que je vais les faire attendre. Oh non ! Je n'en aurais pas eu le courage. Alors je me suis mis en route mais quel bon dieu de temps qui est si abominable que me voila pris et que j'ai bien cru que du facteur comme de la lettre, les Jousset resteraient sans nouvelles. "
Et qu'il est plaisant de signaler de pareils actes de dévouements.