C'est en 1119, dans une bulle de Gélase II°, pape, que la vallée de Ceillac ainsi que le village sont cités pour la première fois avec certitude. La paroisse et la vallée y apparaissent sous le nom latin de Fallis Celiaci et Celiacum. Cette bulle confirmait la possession - et les revenus qui en découlaient - des paroisses de Ceillac, Risoul et Guillestre à l'abbaye de Saint-André, Villeneuve-lez-Avignon dans le Gard. Le testament d'Abbon, dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Hugues, cite un Curtis Salliaris, en 737. Son identification à Ceillac laisse des doutes.
Si le suffixe -Ac nous certifie l'origine celtique de ce toponyme, la racine reste énigmatique. -Ac peut dériver de deux suffixes possibles:
- Il dérive de -acos latinisé en -acum et désigne une propriété; Ceillac serait alors la propriété d'un Ceill, ou Ceillios.
- Il dérive du celtique -ek caractérisant un espace particulier - exemple en breton actuel Keleneg, lieu planté de houx. Cette hypothèse amènerait alors une vallée ayant une caractéristique naturelle remarquable la différenciant nettement des régions environnantes et un radical à définir.
Ceillac, ancienne propriété de Ceilios ou vallée aux caractéristiques bien marquées ?...
Nous ne pouvons y répondre pour l'instant.