Aaron Jean Pierre
^Bordeaux

⌘ Aaron Jean Pierre

⌘ Aaron Jean Pierre

Lisant le Journal de Marche et des opérations du Régiment, nous pouvons noter les bombardements allemands lors de la relève. Il est fort probable que Jean Pierre Aaron est l'un de ces blessés du 8 octobre. Il ne meurt pas sur le coup et est transféré à Suzanne où doit se trouver l'ambulance.

• 01-10-1916
  
  Sans changement
• 02-10-1916
  
  Sans changement
• 03-10-1916
  
  Sans changement
• 04-10-1916
  
  Sans changement
• 05-10-1916
  
  Sans changement
• 06-10-1916
  
  L'État-Major du Régiment, la Compagnie Hors Rang (CHR) et les 3 bataillons quittent Chipilly à 9h00 et se rendent:
  État-Major du Rgt, Compagnie Hors Rang, 2° et 3° Bataillon ⤇ Bray-sur-Somme
  1° Bataillon ⤇  Suzanne
  Le régiment est en réserve de Corps d'Armée.
• 07-10-1916
  
  Le Régiment fait mouvement et s'échelonne de la façon suivante:
  1° Bataillon ⤇ Ravin de la Pépinière
  État-Major du Régiment et 2° Bataillon ⤇ Carrière de Lutzow - 500 m. au nord de Hurlu
  3° Bataillon ⤇  idem. Les TC se rendent au ravin du Bois de Fargny.
  Les Bataillons sont en place à 6h00. Dans la soirée, le 1° Bataillon quitte le Bois de la Pépinière où il est remplacé par le 2° Bataillon et se rend au Bois Marrières, à la disposition du Général commandant la 125° Division. Il est avisé qu'il relèvera dans la nuit du 8 au 9, les éléments du 91° et du 131° RI, en ligne au Bois de Saint Pierre de Waast.
  L'effectif moyen des compagnies est de 80 à 85 hommes, y compris les gradés ; le régiment n'ayant reçu que de faibles renforts.
• 08-10-1916
  
  À 19h00, les bataillons, la Compagnie Hors Rang et l'État-Major du Régiment quittent leurs emplacements pour aller relever le 131° et 91° RI.
  Le 1° Bataillon relève le Bataillon de gauche du 91°
  Le 2° Bataillon relève les éléments de la 131° compris entre le 91° et le 155°
  Le 3° Bataillon est en soutien au Bois Aiguille. La 10° Cie est détachée à la tranchée de Jostow.
  Compagnie Hors Rang au Bois Aiguille
  PC du Colonel au Sud de la Route de Béthune, point 767
  Les unités arrivent vers 23 heures au Bois Aiguille qui est violemment bombardé pendant la nuit.
  L'accumulation des troupes dans le ravin et le va-et-vient de la relève sont cause de pertes sensibles. Un seul obus tue 3 hommes et en blesse 5. Une cinquantine d'hommes sont ainsi tués ou blessés au cours de la soirée au Bois Aiguille.
  La relève dans le secteur des Bataillons est très difficile par l'obscurité, le terrain glissant et la confusion qui règne dans les unités relevées.
• 09-10-1916
  
  Vers 23 h. la Brigade avise qu'une attaque allemande est peut-être à craindre dans la nuit sur le front de la Brigade. Des corvées de munitions sont immédiatement envoyées en ligne.
  L'artillerie ennemie tire sans discontinuer.
• 10-10-1916
  
  La nuit est mise à profit pour échelonner les unités, organiser les flanquements, creuser les tranchées. Lutte de grenades sur le front de la 3° Cie qui occupe la lisière de Saint Pierre de Waast. Légère progression à gauche le long de la tranchée.
  Patrouilles de reconnaissances de nuit sur tout le secteur.
  Dans la journée, nos tranchées sont bouleversées par le tir de l'artillerie ennemie. Bombardements avec obus lacrymogènes des PC des chefs de Bataillon et du lieutenant-colonel.
  Des avions ennemis survolent le secteur à faible altitude et mitraillent nos lignes.

N'oublions pas et gardons-lui mémoire !