Les Baux-de-Provence

Son patrimoine
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 Les Baux-de-Provence: Salut les nounours...

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■ Les Baux-de-Provence: Patrimoine



Les Baux-de-Provence

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  • FrançaisLes Baux-de-Provence
  • ProvençauLei Bauç-de-Provença
    ( Provençal )
  • Population400 hab.
    Gentilébaussencs
  • Superficie18,07 km²
  • Densité22.14 hab./km²
  • Latitude43° 45 '0" N°
    Longitude4° 48 '60" E°
  • Latitude43.750000°
    Longitude4.800000°


⌘ Les Baux-de-Provence: Son patrimoine

Église Saint Vincent
Église Saint Vincent -
Lat: : 43.743579 - Long: : 4.794238 - Église paroissiale

Vous découvrirez l'Eglise Saint Vincent sur la place Saint-Vincent. Partiellement troglodyte, l'église Saint-Vincent est un ancien prieuré daté du XII° siècle dont la nef fut allongée en 1609. Si les vitraux sont récents, ils datent de 1960 et sont l'oeuvre de Max IngrandMax Ingrand: Maître-verrier né le 20 décembre 1908 à Bressuire et mort le 25 août 1969 à Paris. Il est l'auteur de multiples vitraux religieux ou non réalisés entre 1937 et 1970..

Visitant l'église, vous y verrez la charrette du pastragePASTRAGE: Cérémonie de Noel. La charette est décorée et attelée à une brebis. Cette cérémonie est liée aux bergers qui se réunissaient à Noel avec leurs plus belles bêtes pour célébrer la naissance de Noel. Le Pastrage est pratiqué dans de nombreux villages et communes de Provence. Aux Baux, il prend la forme d'une crêche vivante.. Sur la gauche en regardant l'église, une petite tourelle au sommet coiffé d'une coupole était la lanterne des morts. Quand un Baussencq décédait, un flamme y était placée pour annoncer le passage de la mort dans le village.

Le cénotaphe de la famille Manville rappelle que l'église fut construite aus frais de Claude de Manville, vers 1540. Le cénotaphe fut construit en 1905.

L'église, un quadrilatère, est orientée Est-Ouest, comme la course du soleil et les symboliques qui en découlent. Suivant la symbolique chrétienne, le porche s'ouvrant vers le couchant montre les ténèbres, d'où vient l'Homme qui, cheminant vers l'autel placé au levant, s'avance vers la Lumière Divine. Sortant de l'église, se dirigeant alors vers l'Ouest, le Chrétien devient messager de la Lumière Divine. Il est à noter que le Bro ar Re yaouank - le pays des hommes jeunes des Bretons, ainsi que le Tír na nÓg - pays de l'éternelle jeunesse des Irlandais se trouvent à l'ouest, quelque part au-delà de ces rivages incertains que nulle carte ou portulan ne prévoit...

L'Hôtel de Porcelet
L'Hôtel de Porcelet -
Lat: : 43.743710 - Long: : 4.794406 - Musée

Rien à voir avec un élevage de petits cochons; l'Hôtel de Porcelet est une demeure du XVI° siècle. Originale et raffinée, elle était résidence d'une haute famille d'Arles. Elle abrite maintenant le Musée Yves Brayer qui tomba amoureux des Baux. Nous vous laisserons découvrir ce peintre en vous invitant à visiter ce musée qui lui est consacré. Il est passionnant.
La Chapelle des Pénitents Blancs
La Chapelle des Pénitents Blancs -
Lat: : 43.743577 - Long: : 4.794239 - Chapelle

Bordant la falaise, au bord d'une petite place bien agréable dominant le vallon de la fontaine, la Chapelle des Pénitents est datée du XVII° siècle et fut érigée par une confrérie de pénitents: les Pénitents Blancs. Ruinée en 1930, elle est relevée de son triste état par les confréries de pénitents de langue d'Oc et est dédiée à Sainte Estelle. Estelle, vierge non défraîchie comme il se doit, refusait les prétendants que lui choisissait son père. Pour l'en punir, il la condamna - aux lions évidemment, et la fit périr dans les arènes de Saintes. Elle fut enterrée dans le tombeau de Saint Eutrope près de qui elle repose; son père n'avait vraiment rien compris. Sainte Estelle veille maintenant sur le repos des Pénitents Blancs.

Les pénitents n'étaient pas des religieux mais des laïcs qui se groupaient en confréries et remplissaient certains devoirs comme charité ou dévotions. Dévoués à la communauté, ils visitaient malades ou pauvres, faisaient office de fossoyeurs le cas échéant, assistaient aux enterrements de personnes isolées ou faisaient des processions. Souvent ces confréries édifiaient une chapelle qui leur était propre. Les confréries se différenciaient par la couleur de leur vêtement de pénitence; elles pouvaient être bleues, noires, rouges, violettes, grises - c'était une marque d'humilité, ou blanche comme celle des Baux-de-Provence. Si de nombreuses confréries ont disparu avec le modernisme, certaines perdurent encore

Les fresques ornant l'intérieur de la chapelle sont l'oeuvre d'Yves Brayer.

La chapelle Saint Blaise
La chapelle Saint Blaise -
Lat: : 43.742404 - Long: : 4.794524 - Chapelle

Élevée au XII° siècle par la confrérie des tisserands et des cardeurs de laine, cette petite chapelle consacrée à Saint Blaise est située sur le plateau, pas très éloignée des machines de siège. Vous pourrez y regarder un film tournant en boucle. Il concerne la Provence vue du ciel. Elle est classée aux Monuments Historiques comme la majorité des bâtiments du village.
La Maison du Roy
La Maison du Roy -
Lat: : 43.000000 - Long: : 4.000000 - Maison remarquable

La Maison du Roy est devenue Office du Tourisme. Avant la grande Révolution de 1789, ce bâtiment voyait siéger la justice royale et seigneuriale puis, la justice du marquisat après 1600. Des sentences de basse et haute justice y étaient prononcées régulièrement.
La porte d'Eyguière
La porte d'Eyguière -
Lat: : 43.000000 - Long: : 4.000000 - Lieu remarquable

Comme sur un île fortifiée au milieu des montagnes, les habitants des Baux-de-Provence ont longtemps dû assumer une pénible logisique pour s'approvisionner en eau. Si le problème est maintenant résolu grâce à la modernité et la citerne construite aux pied des remparts, les baussencs durent, pendant des siècles, aller chercher leur eau dans le vallon de la fontaine, puis la remonter à dos d'âne ou à la force du jarret vers le village et le château. Cette porte, longtemps la seule ouverte, menait au vallon de la fontaine, Porte d'Eyguière signifie d'ailleurs porte de l'eau. Au-dessus de la porte, et rappelant leur ancienne autorité, vous voyez les armes des Grimaldi, famille régnante de Monaco.

Lors de votre visite du château, vous pourrez remarquer des rigoles taillées sur certaines terrasses; elles collectaient l'eau de pluie qui était dirigée vers des citernes.
Le Château des Baux
Le Château des Baux -
Lat: : 43.743735 - Long: : 4.795243 - Château-fort

Le Château des Baux est un des rare site défensif à avoir connu une occupation permanente depuis les tréfonds de la Préhistoire; son emplacement exceptionnel en est la raison principale. Les premiers textes parlant du château remontent au X° siècle et citent un château de Balcio', appartenant à un seigneur nommé 'Pons, le jeune; ses descendants se feront appeller 'Seigneurs des Baux'. Le lien suivant mènera au site internet du château des Baux. Il est remarquablement bien réalisé; n'hésitez donc pas à le visiter.
Prévoyez une bonne journée aux Baux.
Le musée des Santons
Le musée des Santons -
Lat: : 43.744558 - Long: : 4.795012 - Musée

Le Musée des Santons offre un nombre important de pièces dont des figurines napolitaines exceptionnelles, des scènes illustrant les traditions provençales et baussenques liées à la Nativité ainsi qu'un document filmé sur la fabrication des santons. Le Musée des Santons des Baux-de-Provence est libre d'accès. Vous y découvrirez des oeuvres de célèbres santonniers comme Simone Jouglas, Carbonnel ou Jouve et certains santons, oeuvre de religieuses, sont réellement des merveilles équipées d'yeux de verres. Le bâtiment eu plusieurs affectations avant de devenir musée. Successivement corps de garde, école, tribunal ou mairie, il n'est devenu musée qu'en 1960.

La réalisation de santons est un art plein de finesse. Si vous souhaitez équiper votre crêche avec des santons, ne vous laissez pas tenter par ces santons 'Made in China' qui sont toujours d'une bien médiocre qualité esthétique et d'infecte qualité.

Les machines de siège
Les machines de siège -
Lat: : 43.742404 - Long: : 4.794524 - Musée

Une visite des Baux-de-Provence et de son château vous permettra de découvrir une bien intéressante exposition de machines de siège dont un trébuchet, un couillard et plusieurs autres de ces réjouissancs guerrières. Ne croyez pas que ces instruments tiraient 'grosso-modo' vers la place assiégée, leur précision était remarquable. Les modèles exposés sont des reconstitutions repoduites à l'identique, avec des matériaux identiques à ceux utilisés à l'époque. Des démonstrations de tirs ont lieu d'avril à septembre, tous les jours à 11h - 12h30 -14h30 - 16h30.

Le trébuchet est le plus grand de France et projetait des boulets allant jusqu'à 100 kilogrammes avec une portée de 200 mètres; l'équipe chargée de son fonctionnement s'élevait à 60 hommes. Le mode de chargement de ce trébuchet est unique, il se fait par une roue de carrier; système permettant la création d'un trébuchet plus puissant que ceux chargés par treuil.

Appelé ainsi car il rappelle certaines parties du sexe masculin, le couillard était plus léger et manié par 5 à 8 servants. Machine de siège à contrepoids, le couillard était une arme à tir rapide. Les huches latérales permettaient le chargement des contrepoids faisant fonctionner l'engin. Il resta longtemps plus rapide à charger que les couleuvrines et autres bombardes.

La bricole exposée est la copie d'un modèle utilisé au XII° siècle. Pièce d'artillerie à balancier et poche, elle permettait de projeter des masses de 10 à 30 kilogrammes à raison d'un coup par minute.

Vous pourrez aussi découvrir un bélier, comme ceux utilisés au 'bon vieux temps'. Monté sur roues et protégé d'une solide charpente recouverte de matériaux peu inflammables, il permettait de s'approcher des portes et tenter de les enfoncer par coups répétés. Son poids faisait sa puissance.

N'hésitez pas à assister aux scéances de tir réalisées tous les jours d'avril à septembre.
Le Monument aux morts -
Lat: 0.000000 - Long: 0.000000 -