Guyane

Étymologies et toponymes
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 Kourou: Il respirait la mer...

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■ Guyane: Étymologies et toponymes

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes.

Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naître nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons ces néo-toponymes passe-partout, tristes, effrayants et déprimants appliqués sans réflexion à des lieux chargés de belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé

Guyane

Guyane
  • Département: Guyane
  • Département: Lagwiyann
  • Population: 250 109 hab.
    Gentilé: Guyannais
  • Superficie: 83 534,00 km²
    Densité: 2.99 hab./km²
  • Latitude: 4°56'22" N
    Longitude: 52°20'9" W
  • Latitude: 4.939487" N
    Longitude: -52.33579

⌘ Guyane: Étymologies et toponymes

⟾ Le département

Le département de la Guyane est un département d'Outre-Mer limitrophe du Brésil et du Surinam.

Les langues locales: Le territoire voit la présence de plusieurs groupes linguistiques toujours très vivaces. Les langues amérindiennes sont représentées par trois familles: le groupe des langues Arawak, Caribe, et Tupi-Guarani. Chacune des ces familles elle même subdivisée en deux langues: l'Arawak et le Palikur pour la famille Arawak; les Kali'na et le Wayana pour la famille Caraibe et l'Emérillon et le Wayampi pour la famille du Tupi-Guarani.

Les langues créoles sont nées du contact entre esclaves africains aux langues variées et européens originaires du Royaume de France puis République ayant eux aussi des langues variées. Le Créole de Guyane est appelé Kreol gwiyane par ses locuteurs.

Le Hmong, langue du sud-est asiatique, est aussi parlée dans le pays. Cette communauté est formée de Hmong qui furent rapatriés par les français après la guerre d'Indochine. La minorité Hmong est actuellement - 2015 - toujours massacrée par les troupes laotiennes et vietnamiennes dans l'indifférence la plus totale de la communauté internationale et des états français et US qui les ont utilisés lors de leurs guerres coloniales au Vietnam et Laos.

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◎ Toponymes communaux

  • Apatou - Apatou

    Apatou est un anthroponyme boni, peuple vivant sur les berges du Maroni et descendants d'esclaves noirs échappés ; aussi connus sous le nom d'Alukus.

    Apatou, boni, guidera les expéditions de Coudreau et Crevaux explorateurs de la Guyane. Nommé capitaine, Apatou, ayant sens du commerce, se lancera dans différentes activités et y gagnera une certaine fortune.

  • Awala-Yalimapo - Awala-Yalimapo

  • Camopi - Camopi

  • Cayenne - Cayenne

  • Grand-Santi - Grand-Santi

  • Iracoubo - Iracoubo

  • Kourou - Kourou

  • Macouria - Macouria

  • Mana - Mana

  • Maripa-Soula - Maripa-Soula

  • Matoury - Matoury

  • Montsinéry-Tonnegrande - Montsinéry-Tonnegrande

  • Ouanary - Ouanary

  • Papaïchton - Papaïchton

  • Régina - Régina

  • Rémire-Montjoly - Rémir-Montjoli

  • Roura - Roura

  • Saint-Élie - Saint-Élie

  • Saint-Georges-de-l'Oyapock - Saint-Georges-de-l'Oyapock

  • Saint-Laurent-du-Maroni - Saint-Laurent-du-Maroni

  • Saül - Saül

  • Sinnamary - Sinnamary

⌘ Nos toponymes

Datant souvent des temps les plus anciens, images de l'Histoire, de ses hommes, de leurs langues, nos toponymes sont reflets de l'occupation des territoires par les civilisations qui se succèdent.

L'immense majorité de nos toponymes datent des temps les plus anciens, parfois du néolithique ou de la période préceltique, notamment les oronymes et hydronymes. Ils sont aussi légions à avoir été créés lors des grands défrichements qui ont fait naitre nos paysages, nos hameaux, nos villages et communes actuelles. Images de l'Histoire, de ses hommes et de leurs langues, plusieurs strates linguistiques y sont visibles.

Déplorons les néo-toponymes passe-partout, tristesse effrayante, déprimante et appliqués sans réflexion à des lieux chargés de si belle histoire. Combien de Kerlouano devenus Semaine des quatre jeudis, pour citer une commune bretonne au riche passé ; combien de nouvelles communes aux noms à faire pleurer pierres et monuments ; simple plaidoyer pour nos toponymes, si riches, si beaux, si maltraités par facilité intellectuelle.

Il n'y a pas si longtemps, champs, prés et lieux, si petits soient-ils, avaient un nom: un microtoponyme définissant ce lieu avec précision et fort riche d'information. Ces noms, avec une modernité toponymique, se perdent dans l'oubli. Nous tentons de les inscrire quand découverts et localisés fiablement.