:
Sponsor
<Cliquez l'image>
■ Zermezeele: Presse passée
La presse du passé de la commune de Zermezeele est bonne source pour connaître ZermezeeleCes coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.
À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !
Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.
Zermezeele
- Français ⤇ Zermezeele
- Population ⤇ 228 hab.
Gentilé ⤇ Zermezeelois
- Superficie ⤇ 4,83 km²
- Densité ⤇ 47.2 hab./km²
- Latitude ⤇ 50° 49 '23" N°
Longitude ⤇ 2° 27 '60" E°
- Latitude ⤇ 50.822968°
Longitude ⤇ 2.449889°
Rue Bric et Brac
⌘ Zermezeele: Presse passée
■ Tragique jalousie
Zermezeele, 20 août - M. Coupillaud, juge d'instruction, s'est rendu hier à Zermezeele pour instruire la tentative d'assassinat.
Il apprenait en y arrivant que le coupable venait d'être arrêté dans un champ de fêves situé à proximité de la ferme et qu'il était dirigé sur Hazebrouck.
M. Decouvelaere, médecin légiste, a visité la victime et a conclu qu'elle avait été frappée avec un marteau qui sert à marteler les faux pour les aiguiser. Cette arme a été, en effet, retrouvée toute maculée de sang. L'état de la jeune fille est toujours très grave : une fièvre intense s'est déclarée. À son retour, M. Coupillaud a interrogé Gustaye Rickewart qui a déclaré qu'il avait trouvé la jeune fille auprès du feu et qu'il lui avait demandé si elle voulait l'épouser. Elle répondit négativement et avec farce. C'est alors que, voyant rouge, et ne voulant pas qu'elle appartînt à un autre, le meurtrier la frappa comme une brute. Il a déclaré également qu'il n'avait pris aucune nourriture depuis l'assassinat.
Ryckewart pleure abondamment et regrette amènement le crime qu'il a commis.
LE PETIT JOURNAL - 21 août 1908
⌘ Presse passée
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !