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Rougon

Rougon - Presse passée

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TRougon: Presse passée

La presse du passé de la commune de Rougon est bonne source pour connaître Rougon.

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.

Rougon

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tFrançais Rougon
tProvençauRogon
tProvençalRogon
tFrançais
 
tPopulation 100
tGentilé rougonnais
tSuperficie 35,83 km²
tDensité2.79 /km²
 
tLatitude 43°48'60" N
tLongitude 6°24'0" E
tLatitude43.799999
tLongitude6.400000


Rue Bric et Brac

TLa mort de l'abbé Malmont

Rougon, 18 juillet - La Semaine religieuse de Digne consacre quelques pages émouvantes à l'abbé Malmont qui était de ce diocèse dans son édition du 3 juillet. L'abbé Albert Malmont était né à Digne, le 3 février 1878. Ordonné prêtre le 24 juin 1902, il fut successivement curé de Valavoire entre 1902 et 1903, puis curé de Largue de 1903 à 1904.

Après deux années passées à Marseille, il retourna dans le diocèse où il fut curé de Taloire du 1° octobre 1906 au 25 septembre 1907. Depuis cette date, il était curé de Rougon, avec le soin du hameau lointain de Chauvet.

Robuste, énergique, il faisait vaillamment son service. Plein d'entrain, il organisait volontiers de belles fêtes religieuses, et c'est ainsi qu'en juin il invita, pour la Confirmation, le très dévoué Mgr Castellan, dans sa paroisse de Rougon qui depuis cinquante-cinq ans n'ayait plus été honorée de la visite d'un évêque. Doué d'une fort belle voix, il ne masquait pas de préter son concours aux pèlerinages voisins de Notre-Dame du Roc et de Notre-Dame de Beauvoir. Actif et aimable, il rendait volontiers service à ses paroissiens et aux autres.

Sur le front, il était infirmier militaire au ...° territorial. Un de ses amis écrivait Malmont a été tué, fauché par un éclat d'obus dans des circonstances vraiment tragiques. Sa mort fut terrible, tant par la rapidité avec laquelle elle vint que par le lieu où elle se produisit. Il était infirmier-prêtre officiant du territorial, et c'est en remplissant son ministère, en disant les dernières priéres des trépassés devant la tombe qui allait recevoir la dépouille mortellr d'un autre héros, dans un des cimetières militaires de Verdun, que la mort l'a foudroyé le 21 courant. Un gros éclat d'obus l'a atteint en pleine poitrine, lui a arraché une partie du visage, le faisant tomber dans la fosse ouverte, en finissant la prière qu'il récitait. Je vous prie de croire qu'il est et sera regretté par tous ceux qui l'auront approché.
D'un caractère doux et affable, très large d'idées, il ne savait refuser un service ou un conseil à ses camarades ; d'un courage à toute épreue, il allait, toutes les fois que le service le lui permettait, visiter les tranchées de première ligne, et, là, il réconfortait par de douces, saines et fortes paroles les poilus qui les occupaient. Sa mort ne saurait passer inaperçue au régiment, où il était aimé et estimé de tous. Inclinons-nous donc devant sa tombe. Malmont a été un héros, victime du devoir accompli. Voilà dans quelles douloureuses circonstances l'abbé Makuont a trouvé une mort glorieuse et sublime.

Il était avec nous depuis près de huit mois, écrit l'abbé D., lui aussi infirmier militaire et, depuis Aix, notre première étape, jusqu'au jour où il est tombé dans le cimetière de Verdun, nous, camarades et confrères, M. Blanc, curé de Châtean-Gamier, le R.P. Rigaux, d'Aix, et moi, pouvons rendre ce témoignage que l'abbé Malmont a toujoure été le prêtre entreprenant et plein de zèle qui ne se ménage jamais et le modèle du soldat prêt à donner sa vie pour sa Patrie.

LA CROIX - 21 juillet 1915

TPresse passée

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !