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Prémillieu

Prémillieu - Presse passée

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TPrémillieu: Presse passée

La presse du passé de la commune de Prémillieu est bonne source pour connaître Prémillieu.

Ces coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.

À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !

Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.

Prémillieu

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tFrançais Prémillieu
tArpitan
tArpitan
tFrançais
 
tPopulation 45
tGentilé pennons
tSuperficie 8,51 km²
tDensité5.29 /km²
 
tLatitude 45°52'0" N
tLongitude 5°34'0" E
tLatitude45.866699
tLongitude5.566670


Rue Bric et Brac

TUn assassin de 78 ans

Prémillieu, 10 août - Un crime affreux vient d'être commis au hameau du Jard, dépendant de la commune de Premillieu, en département de l'Ain.
Une vieille fille de 63 ans a été assassinée par une veuve âgée elle-même de 78 ans. L'accomplissement du crime révélée chez son auteur un cynisme effrayant et une férocité inouïe.
TLe crime
La victime nommée Jeanne Torriou, avait depuis quelque temps quitté sa place de domestique à Armix, et était venue vivre avec une veuve Grumet, née Gramusset. Mais, comme au bout de peu de temps la vie commune était devenue intolérable, elle avait résolu d'entrer dans un hôpital.
C'est sans doute le dépit de voir lui échapper une personne possédant quelques économies dont elle espérait profiter, qui a poussé la veuve Grumet à accomplir son épouvantable forfait.
Toujours est-il que dimanche matin des cris partant de la maison du crime arrivèrent aux oreilles des voisins, et vers neuf heures, la veuve Grumet partit en disant qu'elle allait à Armix toucher une somme de 50 francs, due à Jeanne Torriou.
TDécouverte du cadavre
Surpris du silence qui régnait dans la maison, les voisins y pénétrèrent et trouvèrent la malheureuse vieille fille ne donnant plus signe de vie ; ce qui n'empêcha pas la vieille femme, après son retour, de contrefaire sa voix pour ne point éveiller les soupçons.
Mais les voisins ayant prévenu les gendarmes le lundi, ceux-ci se présentèrent avec le neveu de la victime. La veuve Grumet les accompagna à sa demeure, et, là encore, fit preuve de la plus belle assurance, en demandant du bas de l'escalier :
— Eh bien, ma Jeanne, cela va-t-il mieux ?
En pénétrant dans la pièce, absolument obscure, qu'habitait la victime, on constata aussitôt sa mort : le corps était déjà en état de décomposition.
Le parquet da Belley, assisté d'un médecin, arriva bientôt, et l'homme de l'art constata que la malheureuse Jeanne, assommée avec un pilon, avait été achevée à coups de pioche.
TL'arrestation
On fit subir à la veuve Grumet un long interrogatoire : elle finit par avouer avoir tué Jeanne Torriou, parce que cette dernière, en la quittant, voulait lui faire tort. Mais pour qui connaît ses instincts, elle semble avoir cédé à la cupidité et au désir de s'approprier les économies de sa victime. Elle s'est laissée, emmener par les gendarmes sans manifester aucune émotion et a été écrouée à la prison de Belley.
Les obsèques de la victime ont eu lieu hier matin.

LA PETITE PRESSE - 19 août 1888

TPresse passée

La presse du passé est passionnante !

Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.

La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.

Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.

La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.

Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !

Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.

Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !