Pontis: Le soleil se couchait...
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■ Pontis: Presse passée
La presse du passé de la commune de Pontis est bonne source pour connaître PontisCes coupures de presse voient faits-divers, larçins, crimes et violences ou simples cuites verbalisées d'une bonne nuit au violon avec nom, prénom et adresse en clair dans la presse.
À l'époque, les menus larçins pour notre époque voient enquête, et il nous est arrivé de découvrir que le commissaire fait une enquête pour un simple morceau de lard !
Crimes odieux et violences sont aussi légions. La violence était déja forte en ces temps reculés.
Pontis
- Français ⤇ Pontis
- Provençau ⤇ Pontiç
( Provençal )
- Population ⤇ 88 hab.
Gentilé ⤇ Pontissois
- Superficie ⤇ 14,11 km²
- Densité ⤇ 6.24 hab./km²
- Latitude ⤇ 44° 30 '15" N°
Longitude ⤇ 6° 21 '27" E°
- Latitude ⤇ 44.504204°
Longitude ⤇ 6.357629°
Rue Bric et Brac
⌘ Pontis: Presse passée
■ Un faible d'esprit tue son fils
Pontis, 28 décembre - Les habitants du petit hameau de Pontis à 50 kilomètres de Barcelonette, inquiets de ne pas apercevoir M. Mathieu Omer, 45 ans, et son fils âgé de 15 ans, se sont introduits samedi matin dans leur maison.
Le fils gisait sur son lit la tête traversée d'une balle de chassepot qui lui avait enlevé une partie de la figure et était remontée par le crâne. Le père, dans son lit, le fusil entre les jambes, s'était tiré une balle par le menton, qui avait, traversé la tête. Les deux victimes ont dû être tuées sur le coup. Un revolver chargé de six balles se trouvait sur la table de nuit.
On pense que mercredi soir, le père, faible d'esprit, rentra chez lui avec son fils qui demeurait avec lui. D'un coup de fusil, alors que l'enfant s'allongeait sur son lit, il le tua à bout portant, puis, se couchant à son tour, il se tira une balle dans la tête.
LA CROIX - 21 janvier 1936
⌘ Presse passée
La presse du passé est passionnante !
Regorgeant d'anecdotes ou de faits-divers, parfois croustillante, souvent sordide, parfois amusante, elle nous permet de ressentir la manière de pensée de nos aïeux, de ceux qui ont vécu en cette commune, en ce territoire, de ceux qui l'ont fait vivre et que nous visitons.
La presse passée redonne vie aux simples citoyens, à ces gens qui n'auront jamais nom en livres d'histoire.
Il est plaisant d'y voir l'évolution des importances: en 1900, le commissaire fait une enquête pour un vol de jambon.
La violence est importante: violences ménagères ou non sont courantes, violences villageoises, banditisme ou non aussi ; les comptes se règlent à coups de poings, de bâtons ou autres armes.
Les cuites sont monnaie courante et pas exclusives de certaines régions: nombre de nos aïeux - ayant sans doute très soif, picolent sec !
Un prix spécial devrait être décerné à certains journalistes de cette presse ancienne: les coupures concernant les cuites et amendes en découlant sont parfois d'un humour extraordinaire.
Nous ne pouvons que vous conseiller de lire et acheter la Presse: vous la ferez vivre et imprimerez l'Histoire !