Macon

Anecdote locale
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■ Nos lois du passé

Si, de nos jours, les lois sont écrites et identiques pour tous ou presque - seule son application diffère, il fut une époque où elles étaient orales et différaient fortement d'une région à l'autre dont Macon.

L'adultère était l'objet de lois très changeantes suivant les terroirs, les villes, les mandements ou seigneuries ; elles tendaient à éviter les dérapages et le fait du plus fort.



Macon

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  • FrançaisMacon
  • Population34 300 hab.
    Gentilé
  • Superficie27,04 km²
  • Densité1268.49 hab./km²
  • Latitude46° 18 '60" N°
    Longitude4° 50 '60" E°
  • Latitude46.299999°
    Longitude4.833330°


⌘ Nos lois du passé

Si, de nos jours, les lois sont écrites et identiques pour tous ou presque - seule son application diffère parfois, il fut une époque où elles étaient orales et différaient fortement d'une région à l'autre, ainsi que d'une ville à l'autre. L'adultère était l'objet de lois très changeantes suivant les terroirs. Bien que différant d'une ville à l'autre, ou d'un mandement à l'autre, elles tendaient à éviter les dérapages et le fait du plus fort.

Chateau
La cour du château

TFouettez les adultères !

Mâcon au XIII° siècle avait édicté une loi imposant de fouetter les couples adultérins qui se devaient de courir tous nus par les rues de la ville.

En 1272, un de ces couples se fit prendre à jouer la Bête à deux dos. Condamnés, tous nus, ils firent un beau parcours sous les huées et les coups. Le parcours exact de ces deux malheureux tourtereaux ne nous est pas parvenu mais, vous baladant dans les rues du Vieux Macon, vous pourrez imaginer cette scène.

TAdultérins, courez tous nus dans la cour !

À Peissey, près de Macon - mais nous n'avons pas localisé ce lieu - au XIV° siècle, les couples adultérins étaient condamnés à courir tous nus dans la seigneurie. Suivant la coutume, ils pouvaient se racheter, et éviter de se retrouver les fesses à l'air, en payant une amende de 60 sols et un denier suivant l'article II de la coutume locale confirmée par le Roi Jean en 1362.