Ahuillé

Anecdote locale
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■ L'école d'Ahuillé avant 1790

Autrefois, point de mixité dans les écoles ; la scolarisation des filles est négligée ou inexistante. C'est en 1867 que la Loi Duruy imposera l'ouverture d'une école de filles dans les communes de plus de 500 habitants.

La mixité arrivera dans les années 1960 pour la France. Certains pays voient encore la scolarisation des filles freinée ou interdite par certaines tendances religieuses obscurantistes et primaires.



Ahuillé

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  • FrançaisAhuillé
  • Population1 800 hab.
    Gentiléahuilléens
  • Superficie29,87 km²
  • Densité60.26 hab./km²
  • Latitude48° 1 '0" N°
    Longitude0° 53 '60" E°
  • Latitude48.016701°
    Longitude-0.883333°


⌘ L'école d'Ahuillé avant 1790

Autrefois, point de mixité dans les écoles. Si effort de scolarisation des garçons et des filles fut réalisé par l'Église et les communes depuis fort longtemps, il faudra attendre 1867 pour que la Loi Duruy impose l'ouverture d'une école de filles dans les communes de plus de 500 habitants.

La mixité arrivera plus tard, dans les années 1960 pour la France. Plusieurs pays voient encore une scolarisation des filles particulièrement freinée ou interdites par certaines tendances religieuses obscurantistes et primaires quant au règne de la mixité...

  • L'école des garçons
    Ahuillé vit sa première école de garçons ouverte en 1642.
    Feu François Vayer, seigneur de la Houllière et notaire local, fit, par testament reçu par Maitre Gary et Maitre Beudin, notaires, le 26 juin 1642, don d'une rente de 20 livres à prendre sur tous ses biens, acquêts et patrimoine. Il chargeait ses héritiers de verser cette somme à un prêtre de la paroisse d'Ahuillé en échange d'un Misere Mei, Deus et d'un Salve Régina journaliers et récités sur sa pierre tombale présente en l'église ; actuellement reconstruite en 1863 et d'diée à Notre-Dame-de-l'Assomption. Ce prêtre devait aussi tenir la petite école pour les petits enfants et rendre de menus services dénommés dans son testament. Cette école perdurera jusqu'à la Révolution de 1789. Le nom d'un maitre d'école nous est parvenu. En 1729, Louis Duchemin, maitre d'école, est atteste de la bonne tenue des comptes de la Fabrique Paroissiale, fond servant à l'entretien et frais de fonctionnement des édifices religieux de la Paroisse.
  • L'école des filles
    Une école des filles sera décidée dès 1730 et une fille dévote engagée pour enseigner aux filles. Cette école est attestée par les travaux réalisés aux frais de la Fabrique en 1765. En 1789, les Citoyens exprimeront le vœux de garder cet établissement qui secoure et soigne aussi les malades.